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Patrouille

Une synagogue de Montréal-Ouest visée par un présumé incendie criminel

«Ces gestes n’ont pas leur place au Québec.»

Reportage vidéo :
Texte :
/ Noovo Info

Une synagogue de l'ouest de l'île de Montréal a été la cible d'un présumé incendie criminel tôt mercredi matin, ce qui a soulevé plusieurs réactions.

Le directeur régional de B'nai Brith, Hank Topas réclame des gestes concrets de la part de la mairesse Valérie Plante pour freiner ces actes antisémites.

«J’aimerais souligner que le climat d’antisémitisme et de la haine est toléré par la mairesse [Plante]. Elle doit mettre fin à ça immédiatement.»
-Hank Topas à Noovo Info

«C'est un rappel terrifiant que Montréal est de moins en moins sûre pour les Juifs», a aussi déclaré Henry Topas dans un communiqué. 

«Les gestes antisémites sont des gestes criminels. Le SPVM fait enquête et trouvera les coupables. Il est intolérable que des citoyens montréalais vivent dans l'insécurité en raison de leur religion», a pour sa part écrit la mairesse de Montréal, Valérie Plante, dans une publication sur  X.

De son côté, le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel condamne les gestes posés contre la communauté juive de l'ouest de Montréal.

«Une fois de plus, des gestes complètement inacceptables ont été posés contre la communauté juive à Montréal alors que des bâtiments ont été incendiés hier. On nous indique que le SPVM va augmenter sa visibilité dans le quartier pour rassurer la population. Nous allons laisser les policiers mener l’enquête. Je le répète, ces gestes n’ont pas leur place au Québec», a-t-il écrit sur le réseau social X.

 Le premier ministre François Legault a repartagé la publication du ministre Bonnardel, écrivant: «Ce n'est pas le Québec que l'on veut.»

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Deuxième attaque

Les services d'urgence ont reçu un appel autour de 3 heures du matin mercredi. Des témoins signalaient la présence de flammes sur la rue Wespark, près de la rue Roger Pilon.

On retrouve dans ce secteur de Dollard-des-Ormeaux la Congrégation Beth Tikvah, l'école de la Fondation hébraïque et le bureau de la Fédération CJA.

«Les pompiers ont éteint le feu», a expliqué Véronique Dubuc, porte-parole du SPVM. «Ils ont trouvé au moins un engin incendiaire.» Selon la porte-parole, des témoins ont dit à la police avoir vu au moins un suspect dans le secteur avant l'incendie.

Selon le SPVM, les dégâts liés à l'incendie sont mineurs. On rapporte notamment une fenêtre brisée et une porte cassée.

Lorsque les policiers effectuaient des vérifications dans le secteur de la synagogue mercredi matin, ils ont repéré des méfaits commis sur un édifice à proximité, vers 7 h 20. Ils ont trouvé des fenêtres fracassées.

«Il n'y a pas d'objet incendiaire qui a été trouvé à ce deuxième endroit. Tout de même, c'est une scène de crime qui est considérée», a expliqué Mme Dubuc.

Aucun blessé n'a été signalé et aucune arrestation n'a été effectuée pour le moment.

Le module incendies criminels du SPVM est responsable de l'enquête. Le module des incidents et des crimes haineux du corps policier est aussi impliqué dans l'enquête, alors qu'il sera chargé de déterminer, à la lumière des informations recueillies, si cet événement correspond à un incident haineux ou non.

L'an dernier, un cocktail Molotov avait été lancé à la même adresse. 

Rappelons aussi qu'au cours de l'année écoulée, des écoles juives de Montréal - et de Toronto - ont également été la cible de tirs d'armes à feu. Un restaurant juif de Montréal a aussi été la cible de projectiles.

-Avec les informations d'Étienne Phénix Noovo Info, de CTV News et de La Presse Canadienne. 

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Texte :
/ Noovo Info