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La conjointe du fils d'un défunt mafioso montréalais a été tuée par balles en mai dernier, alors qu'elle se trouvait au volant de sa voiture dans le quartier Côte-des-Neiges, à Montréal.
Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a procédé à l’arrestation d’un homme de 28 ans en lien avec le meurtre de Claudia Iacono, conjointe d'Anthony Gallo, l’un des fils du défunt mafioso montréalais Moreno Gallo.
Joel Richard Clarke, un résident de Brampton, a été arrêté par la Police provinciale de l'Ontario à la demande de la Section des crimes majeurs du SPVM, ont rapporté les autorités et le média CTV News. Il a comparu cet après-midi au palais de justice de Montréal afin de faire face à des accusations de meurtre au premier degré.
Claudia Iacono, âgée de 39 ans, a été tuée par balles en mai dernier, alors qu'elle se trouvait au volant de sa voiture dans le quartier Côte-des-Neiges, à Montréal.
Le tireur a ouvert le feu dans un stationnement sur la rue Jean-Talon, près de l'intersection de la rue De la Savane, vers 16h30. Le décès de la dame a été constaté sur place par les policiers. Mme Iacono est la propriétaire du Salon Deauville Coiffure Spa, lieu où elle a été atteinte par balles.
«L’enquête va se poursuivre afin de nous permettre d’analyser des pistes additionnelles en lien avec cet homicide», a déclaré le commandant des crimes majeurs, Jean-Sébastien Caron, en conférence de presse. M. Caron n'a pas été en mesure de dévoiler si Mme Iacono était la cible.
Le SPVM a tenu à remercier la Police provinciale de l'Ontario pour sa collaboration dans cette affaire.
Daniel Renaud, journaliste montréalais qui couvre depuis de nombreuses années les enquêtes policières et le crime organisé pour La Presse, a également expliqué que s’attaquer à une femme serait un nouveau territoire pour la mafia.
M. Renaud soutient qu’il existe des «règles non-écrites selon lesquelles on ne touche pas aux femmes ni aux enfants s’ils ne sont pas impliqués dans des activités mafieuses».
Il affirme avoir parlé à de nombreuses personnes, y compris des personnes «dans le monde de la pègre», qui lui ont dit que ce qui avait été fait «est impardonnable».
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