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«Je suis convaincu que nous réussirons à mettre les barres sur les t et les points sur les i», a mentionné M. Ford mercredi matin.
Le premier ministre et ministre de la Santé de l'Ontario ont laissé entendre que la province accepterait tout nouvel investissement dans les soins de santé de la part du gouvernement fédéral, mais ils s'inquiètent du manque d'engagement à long terme dans la proposition d’Ottawa.
Le premier ministre Doug Ford et la ministre de la Santé Sylvia Jones doivent rencontrer jeudi à Toronto le ministre fédéral de la Santé, Jean-Yves Duclos, et le ministre des Affaires intergouvernementales, Dominic LeBlanc, pour discuter des détails de la nouvelle offre du gouvernement Trudeau.
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Le gouvernement fédéral a présenté mardi aux provinces et aux territoires une offre de 17 milliards $ supplémentaires sur 10 ans au Transfert canadien en matière de santé, en plus de 25 milliards $ consacrés à des ententes bilatérales pour un financement ciblé pour les médecins de famille, la santé mentale, et les systèmes de données.
À leur sortie de la rencontre, les premiers ministres provinciaux et territoriaux ont souligné que l'offre, qui augmentera la part fédérale des coûts des soins de santé de 22 % à 24 % l'an prochain, est bien en deçà des 35 % qu'ils espéraient obtenir.
Malgré tout, M. Ford et Mme Jones semblent prêts à accepter l'accord, mais ils veulent discuter de la nature «à court terme» du financement.
«Je suis convaincu que nous réussirons à mettre les barres sur les t et les points sur les i», a mentionné M. Ford mercredi matin.
«Nous sommes reconnaissants de l'offre, reconnaissants d’avoir pu nous asseoir avec le premier ministre, mais nous voulons quelque chose de durable. Nous avons besoin de garanties pour aller de l'avant, pas seulement pour quelques années — cinq ou 10 ans —, mais plutôt pour les décennies à venir.»
Mme Jones, qui s’est exprimée après une annonce sur les soins palliatifs, a souligné qu'elle espère entendre le ministre Duclos lui dire «comment nous pouvons nous assurer qu'il ne s'agit pas de programmes à court terme et uniques».
«Lorsque les accords proviennent du gouvernement fédéral par tranches de cinq et dix ans, ça rend les choses très difficiles», a-t-elle expliqué.
«Qu’on parle de nouvelles facultés de médecine, de nouveaux postes de résidence, de la formation et de l'embauche de nouvelles infirmières, ce sont toutes des choses qui prennent littéralement des décennies et qui nécessiteront un engagement de notre gouvernement pendant plusieurs décennies.»