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La moitié des répondants ont aussi déclaré qu'ils ne voulaient pas travailler plus de 36 heures par semaine.
La grande majorité des travailleurs canadiens sont intéressés par une semaine de travail de quatre jours. C'est ce qui ressort d'une étude menée à la suite de projets pilotes testant ce concept de travail. Il s'avère que des semaines de travail plus courtes ont conduit à une productivité accrue.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
La plateforme de recrutement Talent.com affirme qu'au Canada, il y a une curiosité croissante pour ce type de modèle, alors que 93% des répondants de l'étude étaient intéressés. Selon le sondage, 57 % des Canadiens placeraient le concept parmi leurs trois principaux avantages professionnels qu'ils aimeraient que leur entreprise offre, suivis de l'assurance (52 %) et de la flexibilité dans le choix de leurs heures de travail (47 %).
Plus d'un répondant sur quatre a admis qu'il n'était pas aussi productif tous les jours de travail. Les principales raisons de vouloir essayer une semaine plus courte incluaient l'amélioration de l'équilibre travail-vie personnelle, la diminution du risque d'épuisement professionnel et la réduction du sentiment d'être submergé et stressé.
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La moitié des répondants ont aussi déclaré qu'ils ne voulaient pas travailler plus de 36 heures par semaine, ce qui suggère qu'ils étaient moins intéressés par un modèle où ils travailleraient quatre quarts de 10 heures. De nombreuses personnes interrogées semblaient préférer un modèle où elles travailleraient encore huit heures par jour, mais bénéficieraient d'un week-end de trois jours.
Seulement 8 % des répondants ont convenu que leur semaine de travail idéale de quatre jours serait de plus de 40 heures par semaine, et la plupart de ceux qui souhaitaient travailler moins d'heures ont déclaré qu'ils ne seraient pas disposés à accepter une réduction de salaire, même si c'était moins de 10%. Les résultats de l'étude suggèrent que ce sentiment persiste quel que soit le revenu.
Les adultes de moins de 35 ans étaient les plus susceptibles d'envisager une réduction de salaire en échange d'une semaine de travail plus courte.
Bien que la plupart des personnes interrogées aient déclaré qu'elles aimeraient essayer une semaine de travail de quatre jours, presque autant ont déclaré qu'elles avaient également des inquiétudes. Huit Canadiens sur dix ont mentionné au moins une inquiétude au sujet du concept – en particulier les jeunes travailleurs.
Ceux qui sont à l'origine du sondage ont déclaré que près de la moitié (48%) craignaient d'être moins payés, surtout s'ils travaillaient moins d'heures. Plus d'un tiers craignaient de finir par travailler de plus longues journées et 29 % ont déclaré qu'ils pensaient qu'ils feraient probablement des heures supplémentaires sans rémunération supplémentaire.
Un peu plus de femmes que d'hommes ont dit qu'elles craignaient d'être moins bien payées et de travailler plus longtemps.
Bien que la charge de travail, les heures de travail et le salaire soient des préoccupations majeures, une semaine de travail de quatre jours figurait systématiquement parmi les trois principaux avantages pour les répondants à travers le Canada.
En ventilant les données par région, les résidents de la Colombie-Britannique ont été interrogé sur quels étaient les meilleurs actifs qu'une entreprise pouvait leur offrir? Les prestations d'assurance ont été choisies comme leur priorité absolue, plus qu'un travail de quatre jours.
En Ontario, plus de jours de vacances étaient le premier choix lorsque les répondants devaient choisir les trois choses qu'ils aimeraient le plus. L'Ontario a été la seule province à donner la priorité à plus de vacances, les choisissant même au-dessus de la flexibilité pour choisir leurs heures de travail.
Plus de la moitié des employés en Alberta (56%) et 50% en Colombie-Britannique ont déclaré que l'équilibre travail-vie personnelle était le moteur de leur intérêt pour la semaine de travail de quatre jours.
Le fait d'avoir du temps libre supplémentaire (71 %) la fin de semaine était une autre raison de l'intérêt des Canadiens pour une semaine de travail plus courte, suivi du temps pour se rendre à des rendez-vous personnels (65 %) et pour effectuer des tâches ménagères (59 %).
D'autres ont dit qu'ils utiliseraient le temps supplémentaire pour obtenir un autre emploi ou pour travailler sur le développement professionnel.
Méthodologie
Ce sondage a été mené par YouGov pour Talent.com, auprès de 1 003 adultes canadiens actifs, représentatifs de la population nationale active canadienne. L'enquête a été menée en ligne, sur le panel propriétaire YouGov, du 30 mars au 6 avril.