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«Lequel de ces politiciens serait le plus apte à négocier avec le président américain Donald Trump?»
Le candidat à la direction du Parti libéral, Mark Carney, serait le plus apte à négocier avec le président des États-Unis, Donald Trump, que le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre, et ses collègues candidats à la direction, Chrystia Freeland et Karina Gould, selon un nouveau sondage de Nanos Research réalisé pour CTV News.
À la question Lequel de ces politiciens serait le plus apte à négocier avec le président américain Donald Trump?, deux personnes sur cinq, soit 40% des répondants, ont répondu «Mark Carney».
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
M. Poilievre a reçu le deuxième plus grand soutien, avec 26% des répondants affirmant qu'il ferait le meilleur travail.
Ce sont 13% des personnes interrogées qui ont répondu Freeland, 1% Gould, tandis que 12% ne sont pas certains et 9% ont dit que cela ne ferait pas de différence.
Les chefs des autres partis politiques ne figuraient pas parmi les options proposées dans le sondage, qui visait à évaluer la position des Canadiens sur divers sujets liés aux négociations commerciales avec les États-Unis, ainsi que leur position sur les tarifs douaniers et la réponse du Canada.
M. Trump a signé samedi un décret imposant des droits de douane généralisés de 25% sur les importations canadiennes, à la seule exception de l'énergie canadienne, qui est frappée d'un droit de douane de 10%.
Le Canada a annoncé son plan de représailles samedi soir, une première liste de produits américains d'une valeur de 30 milliards de dollars qui seraient frappés par des tarifs de représailles, et une autre de 125 milliards de dollars qui serait ciblée 21 jours plus tard - mais un appel téléphonique lundi entre Trump et le premier ministre Justin Trudeau a abouti à un accord qui a mis une pause à tout cela pendant 30 jours.
Le nouveau sondage montre que le soutien aux représailles immédiates du Canada aux tarifs douaniers a considérablement augmenté depuis la fin de l'année 2024.
Les Canadiens ont changé d'avis lorsqu'on leur a proposé diverses options quant à la manière dont le Canada devrait réagir à l'imposition de droits de douane par les États-Unis, selon le sondage.
Près de trois Canadiens sur cinq, soit 58%, affirment que si les États-Unis augmentent les droits de douane sur les produits canadiens, notre pays devrait immédiatement riposter en imposant de nouveaux droits de douane sur les produits américains. Lorsqu'on leur a posé la question en décembre 2024, seuls 29% des Canadiens étaient du même avis.
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Entre-temps, le nombre de Canadiens qui croient que le Canada devrait tenter de négocier une levée des droits de douane a diminué, passant de 47% en décembre 2024 à 21%.
Un total de 14% des Canadiens ont mentionné que nous devrions faire tout notre possible pour éviter que l'action des États-Unis ne dégénère en guerre commerciale, tandis que 4% affirment que le Canada devrait s'engager dans une guerre commerciale plus large avec les États-Unis, et 3% ont affirmé qu'ils ne savaient pas comment le Canada devrait gérer la situation.
En ce qui concerne les prochaines étapes, et plus précisément ce que le Canada devrait faire en représailles aux droits de douane de Trump, s'ils sont imposés, les sondages montrent que les Canadiens soutiennent un large éventail de mesures.
La plupart des Canadiens sont d'accord pour que les provinces retirent le vin, la bière et les spiritueux américains des magasins du pays - 78% d'entre eux disent qu'ils sont d'accord, et 10% sont plutôt d'accord.
Les Canadiens sont également favorables à l'idée d'imposer des droits de douane compensatoires, à raison d'un dollar pour un dollar, sur les produits américains entrant au Canada: 26% d'entre eux se disent favorables à cette idée, et 21% la soutiennent plus ou moins.
En ce qui concerne l'arrêt des exportations de pétrole, de gaz naturel et d'électricité vers les États-Unis, en guise de représailles aux droits de douane imposés par M. Trump, 51% des Canadiens se disent favorables à cette mesure et 25% la soutiennent plus ou moins.
M. Trump a critiqué à plusieurs reprises le Canada pour ne pas avoir atteint l'objectif de dépenses en matière de défense de l'OTAN de 2% du PIB, et a récemment indiqué qu'il demanderait aux membres de l'OTAN d'augmenter cet objectif à 5% du PIB.
Selon les chiffres les plus récents de l'OTAN, le Canada devrait consacrer 1,37% de son PIB à la défense en 2024.
Lorsqu'on leur demande s'ils sont favorables à une augmentation des dépenses militaires, la majorité des Canadiens, soit 64% selon la dernière enquête Nanos, soutiennent l'augmentation des dépenses en matière de défense pour atteindre l'objectif actuel de 2%.
En outre, 12% sont favorables à une augmentation plus importante pour atteindre le nouvel objectif potentiel de 5%, tandis que 14% des Canadiens préféreraient que le pays maintienne son niveau actuel de dépenses du budget de la défense, et 6% préféreraient que le Canada dépense moins.
Méthodologie: Nanos a mené un sondage aléatoire hybride à double base de sondage (lignes terrestres et cellulaires) par téléphone et en ligne auprès de 1 077 Canadiens âgés de 18 ans ou plus, entre le 31 janvier et le 3 février 2025, dans le cadre d'un sondage omnibus. La marge d'erreur pour ce sondage est de ±3,0 points de pourcentage, 19 fois sur 20.