Début du contenu principal.
Les cloches ont résonné partout au Royaume-Uni, vendredi, tandis que Britanniques fourmillaient devant le palais de Buckingham pour rendre hommage à la reine Élisabeth II, décédée la veille à l'âge de 96 ans.
Les cloches ont résonné partout au Royaume-Uni, vendredi, tandis que Britanniques fourmillaient devant le palais de Buckingham pour rendre hommage à la reine Élisabeth II, décédée la veille à l'âge de 96 ans.
Le roi Charles III, qui a passé la majeure partie de ses 73 ans à se préparer à son rôle, devait rencontrer la première ministre et s'adresser à une nation en deuil de la seule souveraine britannique que la plupart du monde ait connue.
Pendant que le pays entamait une période de deuil de 10 jours, des personnes du monde entier se sont rassemblées dans les ambassades britanniques pour honorer à la reine, décédée jeudi au château de Balmoral en Écosse. Un salut de 96 canons était prévu à Londres -- un pour chaque année de la longue vie de la reine.
Dossier | La reine n'est plus
Au Royaume-Uni et dans ses anciennes colonies, l'admiration généralisée pour Elizabeth II elle-même était parfois mêlée de mépris pour l'institution et l'histoire impériale qu'elle représentait.
Vendredi, lors de sa première journée complète en tant que roi, Charles a quitté Balmoral en direction de Londres, où il doit rencontrer la première ministre Liz Truss, nommée cette semaine. En soirée, il prononcera un discours à la nation à un moment où de nombreux Britanniques sont préoccupés par une crise énergétique, la flambée du coût de la vie, la guerre en Ukraine et les retombées du Brexit.
Des centaines de personnes sont arrivées dans la nuit pour déposer des fleurs devant les portes du palais de Buckingham, la maison londonienne de la souveraine, ou pour prendre le temps de se recueillir.
Giles Cudmore, qui travaille en finances, a raconté que la reine représentait une «constance à travers tout, le bon et le mauvais».
«Elle a juste été le fondement de ma vie, du pays», a-t-il déclaré.
Au Royaume-Uni, la vie politique a été mise sur pause (les députés rendront hommage à la reine pendant deux jours) plusieurs événements sportifs et culturels ont été annulés et certaines entreprises ont décidé de fermer leurs portes.
L'archevêque de Cantorbéry Justin Welby a affirmé que la mort de la reine marquait un «changement énorme» pour les Britanniques et le monde entier.
«Une partie de notre vie que nous tenions pour acquise comme étant permanente n'est plus là», a-t-il soutenu.
Vendredi, la première ministre Truss et d'autres ministres importants devaient participer à un service commémoratif à la cathédrale Saint-Paul de Londres. Charles, qui est devenu le monarque immédiatement après la mort de sa mère, sera ensuite officiellement proclamé roi lors d'une cérémonie spéciale samedi.
Après une veillée à Édimbourg, le cercueil de la reine sera amené à Londres, où il restera pendant plusieurs jours avant ;es funérailles à l'abbaye de Westminster.