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La Couronne prévoit appeler cinq résidents d'Ottawa comme témoins dans cette affaire, dont Zexi Li, qui a intenté un recours collectif contre les organisateurs au nom des personnes qui vivent et travaillent au centre-ville de la capitale fédérale.
Les avocats qui défendent deux des principaux organisateurs des manifestations du «convoi de la liberté» devraient présenter, lundi, leurs arguments pour empêcher neuf résidents et représentants d'entreprises d'Ottawa de se présenter à la barre.
Tamara Lich et Chris Barber subissent leur procès pour des accusations criminelles liées à leur rôle dans la manifestation qui a bloqué des rues du centre-ville d'Ottawa pendant trois semaines, l'année dernière, alors que plusieurs personnes manifestaient contre les restrictions sanitaires liées à la COVID-19.
La Couronne souhaite appeler à la barre cinq résidents d'Ottawa, dont Zexi Li, qui a demandé la permission d'intenter une action collective contre les organisateurs, au nom de ceux et celles qui vivaient et travaillaient au centre-ville de la capitale fédérale au moment des manifestations.
La Couronne entend également appeler à la barre le propriétaire d'une boutique de vêtements pour dames, un responsable du transport en commun d'Ottawa ainsi que des employés du Centre national des arts et de l'hôtel Fairmont Château Laurier.
L'avocat de Mme Lich, Lawrence Greenspon, soutient que ces témoignages ne devraient pas être admis au procès, puisque Mme Lich et M. Barber ont déjà déposé au tribunal des aveux signés où ils reconnaissent que la manifestation a perturbé les transports en commun ainsi que l'utilisation et la jouissance licites de propriétés et de commerces.
Les avocats de la Couronne n'ont pas admis ces aveux des organisateurs et ils réclament le droit d'appeler ces témoins à la barre au procès qui se déroule depuis la semaine dernière, devant juge seule.