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Plusieurs anciens et quelques recrues forment le nouveau cabinet Legault. Celui-ci est non paritaire, car composé de 16 hommes et de 14 femmes.
Le premier ministre François Legault a présenté, jeudi après-midi, à l’Assemblée nationale, un cabinet sous le signe de la continuité, non paritaire, car composé de 16 hommes et de 14 femmes.
Avec 90 des 125 sièges remportés lors de la dernière élection, le premier ministre caquiste avait l’embarras du choix pour constituer son conseil des ministres.
Voyez le reportage de Simon Bourassa sur ce sujet au bulletin Noovo Le Fil 17 dans la vidéo.
En 2018, M. Legault avait annoncé un cabinet de 26 membres formé autant d’hommes que de femmes. Cette parité avait toutefois tenu trois mois, avant un remaniement ministériel.
On savait déjà que des valeurs sûres allaient être reconduites dans leurs fonctions. On n’a qu’à penser à Christian Dubé (Santé), Eric Girard (Finances) et Pierre Fitzgibbon (Économie).
Ce dernier devient d’ailleurs un super-ministre: il hérite également du ministère de l’Énergie, en plus d’arracher des mains de Chantal Rouleau le titre de ministre responsable de la métropole.
M. Legault mise aussi sur des piliers, comme Sonia LeBel (Trésor), Geneviève Guilbault (Transports), Lionel Carmant (Services sociaux) et Simon Jolin-Barrette (Justice).
M. Jolin-Barrette conserve par ailleurs son titre de leader parlementaire du gouvernement.
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Il aura comme première tâche de négocier une place au Parlement pour Québec solidaire et le Parti québécois, qui n’ont pas obtenu assez de sièges ni de voix pour former des groupes parlementaires.
Benoit Charette reste quant à lui à l’Environnement, et François Bonnardel, qui était aux Transports, passe à la Sécurité publique. Jonatan Julien devient ministre responsable des Infrastructures et de la capitale nationale.
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Parmi les recrues, notons l’arrivée au conseil des ministres de Christine Féchette (Immigration), Kateri Champagne-Jourdain (Emploi), Martine Biron (Relations internationales) et Bernard Drainville (Éducation).
M. Legault fait également de la place autour de la table à Sonia Bélanger (Aînés), Suzanne Roy (Famille) et Pascale Déry (Enseignement supérieur).
C’est immanquable: la formation d’un conseil des ministres fait toujours des exclus et des mécontents. Lucie Lecours et Pierre Dufour ont tous deux été éjectés du cabinet.
Jean Boulet a pour sa part été dépouillé d’à peu près toutes ses responsabilités. Il conserve toutefois le ministère du Travail. Jean-François Roberge perd l’Éducation, mais s’en va aux Relations canadiennes.
Tout indique que l’ancienne ministre de la Culture, Nathalie Roy, sera envoyée à la présidence de l’Assemblée nationale. C’est Mathieu Lacombe qui hérite de son ministère.
Les travaux de l’Assemblée nationale reprendront le 29 novembre prochain.
Lors de son discours après la cérémonie, le premier ministre Legault a mentionné que son slogan de campagne «Continuons» voulait dire «Continuons de changer le Québec». Il a aussi noté la diversité au sein de son cabinet, évoquant la première élue issue des Premières nations à être nommée ministre.