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Politique

Le PQ mise sur le transport collectif pour aider les municipalités au Québec

La formation souverainiste affirme que cette promesse touche les villes comprenant plus de 40 000 habitants.

/ Noovo Info
Stéphane Rolland / La Presse canadienne

Le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, a promis de donner de l'argent aux «30 villes les plus importantes du Québec» pour qu'elles puissent développer l'offre du transport collectif dans leur municipalité. 

C'est ce qu'il a annoncé lors du sommet électoral organisé par l’Union des municipalités du Québec.

«Sous notre gouvernement, toutes les villes québécoises d’importance pourront aller de l’avant avec le meilleur projet de transport structurant pour elles, soit celui qu’elles auront elles-mêmes identifié. Nous croyons en la capacité des villes, leur faisons confiance, les épaulerons dans leurs démarches et les accompagnerons tout au long de la réalisation des projets, mais sans intervenir directement», a déclaré le chef du PQ.

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La formation souverainiste affirme que cette promesse touche les villes comprenant plus de 40 000 habitants.

Dans leur communiqué, le PQ parle notamment des villes régionales comme Rimouski, Rouyn-Noranda, Joliette, Sherbrooke, Repentigny et Saguenay.

«Actuellement, le Québec est en retard. Très en retard. C’est pourquoi nous nous sommes engagés à doubler l’offre de transport collectif, partout au Québec. [...] À long terme, nous voulons tendre vers un ratio de deux tiers des investissements totaux en transport terrestre», a rappelé M. Plamondon, en référence au plan déposé le 30 août dernier «- 45 % de GES d’ici 2030».

M. St-Pierre Plamondon a précisé que les villes décideront elles-mêmes les projets prioritaires à déployer sur leur territoire, «sans ingérence». Ceci inclut des projets d'autobus, de tramway, de train léger et plus encore.

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Dans le cadre de son programme pour lutter contre les changements climatiques, cette proposition représenterait des investissements pouvant aller entre 300 millions $ et un milliard $, selon la taille des projets et excluant ceux déjà prévus à Montréal et Québec.

«Pour réduire nos émissions de GES, nous devons d’abord nous attaquer au secteur des transports, car c’est là que le potentiel de réduction est le plus important. Nous faisons le pari que plus l’offre en transports collectifs sera attrayante, plus les Québécois se procureront la PasseClimat annuelle et universelle. Par conséquent, plus l’environnement y gagnera. En tant qu’élus, en tant que citoyens, c’est notre responsabilité de prendre ce nécessaire virage vers les transports collectifs, et ce, tant en ville qu’en région», a insisté M. Plamondon.

Le Parti québécois veut doubler les investissements en transport collectif au Plan québécois des infrastructures (PQI) pour atteindre 30 milliards $. La formation s'est donné l'objectif de réduire de 45 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990 d'ici 2030.

Immigration

Si on ne diminue pas les seuils d'immigration, la crise du logement pourrait s'aggraver, met en garde le chef du PQ. 

La formation souverainiste promet d'abaisser les seuils d'immigration à 35 000 personnes par année. C'est moins que les seuils gouvernementaux de 50 000 et encore moins que la cible libérale de 70 000 et la fourchette de Québec solidaire d'entre 60 000 et 80 000.

«Moi, j'ai parlé à plusieurs maires, plusieurs personnes dans toutes les régions du Québec. Il n'y a pas de logements et de dire que par magie, on va augmenter de beaucoup nos seuils d'immigration et que par magie les logements vont se mettre à exister, c'est vraiment faux.»

M. St-Pierre Plamondon s'inscrit en faux contre l'idée que l'immigration réglerait la pénurie de main-d'œuvre. «Ça peut même exacerber la crise du logement parce que ça prend beaucoup de main-d'œuvre pour faire de nouveaux logements.»

Avec les informations de la Presse canadienne

/ Noovo Info
Stéphane Rolland / La Presse canadienne