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Le premier ministre Justin Trudeau a finalement quitté l'Inde mardi après que des problèmes techniques concernant un avion gouvernemental ont retardé de deux jours son départ.
Le premier ministre Justin Trudeau a finalement quitté l'Inde mardi après que des problèmes techniques concernant un avion gouvernemental ont retardé de deux jours son départ. Il devrait se poser à Ottawa en soirée, selon son horaire officiel.
M. Trudeau et la délégation canadienne qui ont assisté au sommet du G20 à New Delhi devaient partir pour Ottawa dimanche, mais l'avion a été cloué au sol en raison d'un problème découvert lors des vérifications menées avant le vol.
L'avion CC-150 Polaris, qui fait partie d'un parc mis en service au début des années 1990, a connu des problèmes ces dernières années et doit être remplacé plus tard cet automne.
Après la découverte du problème, l'Aviation royale canadienne a envoyé un technicien en Inde avec des pièces de rechange et a aussi dépêché un avion de secours, au cas où il serait nécessaire. Le technicien a finalement pu résoudre le problème sur l'avion d'origine.
Selon son horaire officiel, M. Trudeau devrait arriver à Ottawa vers 22h45 mardi soir.
Pour des raisons de sécurité, le premier ministre ne voyage pas sur des vols commerciaux.
Le caucus libéral a amorcé mardi une retraite de trois jours à London, en Ontario. M. Trudeau devrait éventuellement s'y rendre.
En juillet dernier, Anita Anand, qui était alors ministre de la Défense nationale, a annoncé que le gouvernement fédéral avait acheté neuf nouveaux avions Airbus pour remplacer la flotte vieillissante de CC-150 Polaris, qui approche de la fin de sa durée de vie utile.
Désignée CC-330 Husky, la flotte d'avions neufs et usagés comprendra un avion destiné au transport de hauts responsables, notamment le premier ministre. L'un de ces avions a déjà été livré à Ottawa le mois dernier, mais il n'est pas encore prêt à être utilisé.
Lorsque M. Trudeau a décollé d'Ottawa le 3 septembre pour visiter la région Indo-Pacifique, avec des escales à Jakarta et à Singapour avant d'arriver à New Delhi, ce nouvel avion était garé sur le tarmac de l'aéroport international d'Ottawa.
M. Le Bouthillier a expliqué que l'équipage aura besoin d'une formation ainsi que de davantage d'essais en vol avant que cet avion puisse être utilisé.
À New Delhi, en fin de semaine, M. Trudeau et son homologue indien, Narendra Modi, se sont rencontrés pendant une quinzaine de minutes dans une salle privée, en marge du sommet du G20. M. Trudeau a déclaré que les sujets de l'ingérence étrangère et du mouvement séparatiste du Khalistan ont tous deux été abordés.
La conseillère à la sécurité nationale de M. Trudeau, Jody Thomas, avait soutenu plus tôt cette année que l'Inde était l'une des principales sources d'ingérence étrangère au Canada.
New Delhi a déjà fait valoir que des éléments au Canada étaient à l'origine d'une ingérence dans les affaires intérieures de l'Inde, notamment en relation avec le mouvement séparatiste du Khalistan, qui milite pour qu'une partie de l'État indien du Pendjab devienne un pays indépendant.
New Delhi estime que ce mouvement sécessionniste met en danger la sécurité nationale de l'Inde et accuse depuis longtemps le Canada d'héberger des «extrémistes». Le gouvernement canadien a maintenu que la liberté d'expression signifie que les groupes peuvent exprimer leurs opinions politiques à condition qu'elles ne soient pas violentes.