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Il ne s'inquiète pas outre mesure des 2154 hospitalisations enregistrées jeudi et dit suivre quotidiennement la situation avec son ministre de la Santé, Christian Dubé.
Le premier ministre François Legault a minimisé jeudi la gravité de la sixième vague qui frappe actuellement le Québec.
Il ne s'inquiète pas outre mesure des 2154 hospitalisations enregistrées jeudi et dit suivre quotidiennement la situation.
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En mêlée de presse en matinée jeudi au parlement, ce dernier a dit que le Québec entrait dans une phase «critique» au cours des deux prochaines semaines et a appelé les Québécois à la prudence, en raison de la flambée des cas d'influenza qui surcharge les urgences, en plus des cas de coronavirus.
Des voix s'élèvent, notamment dans les partis d'opposition, pour demander au gouvernement de relayer davantage les messages et consignes de la santé publique en cette sixième vague.
Selon l'opposition, le gouvernement tente désespérément de tourner la page alors que la pandémie n'est même pas terminée.
M. Legault ne digère pas cette critique. Il a rappelé qu'on lui reprochait autrefois d'être toujours au côté du directeur de la santé publique qui ne pouvait tenir des activités de presse distinctes.
«J'ai de la difficulté à suivre les oppositions», a-t-il dit en marge d'une annonce économique dans une usine de Lac-Mégantic.
Le premier ministre a par ailleurs tenté de se montrer rassurant et de tempérer les inquiétudes concernant la sixième vague.
Il a souligné que la moitié des cas hospitalisés qu'on relie à la COVID sont en fait des patients admis pour un problème de santé autre, mais qui se trouvent à être également atteints de la COVID.
Il a également indiqué que la situation était «sous contrôle» dans les unités de soins intensifs.
Enfin, il se dit rassuré par le fait que le taux de vaccination est très élevé chez les personnes plus vulnérables âgées de 60 ans et plus.
En matinée, le Parti québécois (PQ) a reproché au gouvernement d'être passé d'un extrême à l'autre, entre le début de la pandémie il y a deux ans et aujourd'hui.
«Le gouvernement ne veut pas imposer de règles parce que c'est impopulaire, estime le chef parlementaire péquiste, Joël Arseneau. Il n'en parle plus. Il est allé d'un bout du spectre, où il contrôlait nos vies, à l'autre bout du spectre, où c'est le laisser-faire le plus complet.»
Selon Manon Massé, de Québec solidaire (QS), le gouvernement a «baissé les bras», alors que pourtant il faut continuer à respecter les mesures sanitaires pour soutenir le système de santé qui est à bout de souffle.
«Le gouvernement dit: il faut apprendre à vivre avec le virus. Mais il fait comme s'il n'existait plus. Ça, ce n'est pas une bonne attitude.»