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Cette suggestion suscite des réactions mitigées.
Dans une note de service récemment envoyée à ses employés, Sergey Brin, le cofondateur de Google, affirme qu'une semaine de travail de 60 heures est le «point idéal» (sweet spot) pour la productivité.
Cet article a été traduit à partir d'un contenu de CTV News.
Dans cette note, partagée en interne et consultée par le New York Times, M. Brin exhorte le personnel travaillant sur les projets d'intelligence artificielle Gemini de Google à faire de longues heures pour aider l'entreprise à mener la course à l'intelligence artificielle (IA).
Sa suggestion a suscité des réactions mitigées.
Certains ont salué l'engagement de Brin à favoriser le succès de l'entreprise, mais d'autres soutiennent que son approche reflète un état d'esprit dépassé et nuisible.
«La semaine de 60 heures à toute vitesse n'est pas synonyme de productivité, c'est un burn-out en puissance», a écrit Catherine Eadie, éducatrice en santé mentale au travail, dans un article partagé par les rédacteurs en chef de LinkedIn.
D'autres ont déclaré qu'ils pensaient que le travail acharné était essentiel à la réussite, comme l'a écrit le directeur de l'exploitation d'une entreprise d'analyse commerciale: « Brin est juste honnête : les gens qui réussissent ont toujours travaillé de longues heures.»
Mais pour certains, l'ironie est trop forte pour être ignorée.
«Il est étrange de pousser à des heures de travail plus longues alors que les modèles d'IA qu'ils construisent pourraient remplacer leurs emplois», a écrit un responsable marketing dans un message mis en avant par les rédacteurs en chef de LinkedIn.
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Au Québec, le premier ministre François Legault a récemment lancé des appels à la diversification économique du Québec – notamment en raison d'une dépendance aux activités américaines - pour pallier à ce qu'il conçoit comme des problèmes de productivité.
Pour le premier ministre, le Québec est «trop dépendant des États-Unis» et «vulnérable» en raison de problèmes de productivité, laquelle est beaucoup plus élevée aux États-Unis qu'au Canada».
Legault propose la création d'un «long chantier» pour aider les «entreprises à passer au travers», particulièrement au niveau des «liquidités». Le Québec devra presque immédiatement «redéployer l'économie du Québec» et ce, «région par région».