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Est-ce que la culpabilité ou le désir de modifier votre apparence est votre principale source de motivation à faire du sport? Selon l’Enquête québécoise sur l’activité physique et le sport 2018-2019 de l’Institut de la statistique du Québec, c’est le cas de 78 % des personnes de 18 ans.
Alors que l’été arrive, plusieurs ont sorti leurs souliers de course pour se remettre à bouger. Le désir d’un changement physique rapide peut toutefois nous amener à sélectionner une activité qui n’est pas dans nos intérêts et à pratiquer ce sport à une fréquence élevée.
«Ça fait qu'on risque éventuellement d'abandonner parce que c'est pas quelque chose qu'on aime, c'est pas quelque chose qui s'inscrit bien dans notre mode de vie ou qui s'intègre bien dans notre routine», rappelle Andrée-Ann Dufour Bouchard, nutritionniste et co-porte-parole de la Semaine sans diète pour ÉquiLibre.
Aux yeux de Mme Dufour Bouchard, l’idéal est de se demander quel type d’activité physique nous plairait afin d’en poursuivre la pratique à plus long terme. Les déplacements actifs sont également une bonne façon d’intégrer du mouvement dans ses journées.
«On a souvent l'impression qu'on doit avoir un certain corps pour être capable de bouger. Tout le monde peut bouger», martèle-t-elle. Si on peut se fixer des objectifs de progression, il demeure crucial de respecter sa propre progression, conseille la nutritionniste.
Durant la deuxième semaine du mois de mai, l’organisme visait justement à encourager les gens à bouger sans pression.