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Santé

La construction du futur Centre de jour a commencé à Drummondville

Le chantier doit se dérouler sur les sept prochains mois.

Ce bâtiment doit accueillir les personnes atteintes d’une maladie dont l’espérance de vie est d’encore quelques mois ou même des années.
Ce bâtiment doit accueillir les personnes atteintes d’une maladie dont l’espérance de vie est d’encore quelques mois ou même des années.
Louis-Philippe Harnois-Arel
Louis-Philippe Harnois-Arel / Noovo Info

La Fondation René-Verrier a procédé mardi à la première pelletée de terre pour leur futur centre de jour qui doit accueillir des patients atteints de maladie incurable.

Les services vont s’adresser à ceux dont l’espoir de vie est encore de plusieurs mois ou même des années. Le Havre d’Elizabeth seront d’abord ouvertes trois journées par semaine et pourront recevoir une trentaine de personnes, autant ceux et celles qui ont un diagnostic que leurs proches aidants.

L’inauguration du bâtiment aux coins de la rue Fradet et du boulevard Allard pourrait avoir lieu en début 2024. La fin du chantier est prévue pour décembre, soit près d'un an après son annonce.

Les travaux sont en cours depuis mars. | Louis-Philippe Harnois-Arel, NoovoInfo

Selon l’organisme, seulement six des 37 centres palliatifs au Québec offrent de tels services périodiques. Il s’agirait du premier endroit avec une salle dédiée à l’aide médicale à mourir.

De l’aide financière de la communauté

La Fondation drummondvilloise a à sa disposition un budget de quatre-millions de dollars. Aux dires de sa directrice générale, Marie-Julie Tschiember, des entreprises ont également donné pour 700 000$ en temps et en matériaux.

«Des gens viennent nous voir en disant que nous avons aidé leur père ou leur ami et qu’ils veulent maintenant contribuer.»
- Marie-Julie Tschiember, directrice générale de la Fondation René-Verrier


Des membres de l’organisation et des partenaires se sont réunis pour la première pelletée de terre. | Louis-Philippe Harnois-Arel, NoovoInfo

La Fondation indique ne pas avoir de problèmes de pénurie de main d’œuvre. Elle explique cette situation par l’absence de contraintes comme le temps supplémentaire obligatoire qui est parfois utilisé ailleurs dans le milieu de la santé. Le mouvement de personnel serait aussi facile à coordonner puisque la maison principale pour les soins palliatifs se trouve à proximité.

La recherche de bénévole serait cependant plus compliquée. Cinq d’entre eux seraient nécessaires par jour dans les nouvelles installations.

Une journée pour la cause cet automne

Du financement doit également être accordé suivant une course prévue à Drummondville à l’automne. Le profit amassé pendant La Joséphine, un évènement d’origine française, servira à chouchouter les femmes qu’elles soient patientes ou aidantes.

Des maquettes du futur Centre de jour étaient présentées. | Louis-Philippe Harnois-Arel, NoovoInfo

Pour d’autres informations du Centre-du-Québec, rendez-vous sur Noovo.Info.

Louis-Philippe Harnois-Arel
Louis-Philippe Harnois-Arel / Noovo Info