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L'alpiniste a été identifié comme étant un étudiant chinois de 27 ans résidant au Japon.
Un alpiniste héliporté la semaine dernière pour cause de mal des montagnes près du sommet du mont Fuji, au Japon, est revenu sur les pentes et a été secouru une deuxième fois quatre jours plus tard, ont annoncé les autorités lundi.
Les autorités ont exhorté la population à être consciente des conditions difficiles qui règnent sur le plus haut sommet du pays pendant la basse saison.
L'alpiniste a été identifié comme étant un étudiant chinois de 27 ans résidant au Japon. Il a appelé les urgences le 22 avril et a été héliporté après avoir développé des symptômes du mal des montagnes, a indiqué la police, ajoutant que ses crampons d'escalade avaient également été endommagés.
Il est retourné samedi sur le sentier Fujinomiya, à environ 3000 mètres d'altitude, pour chercher son téléphone portable et d'autres effets personnels abandonnés, a mentionné la police préfectorale de Shizuoka. Un autre alpiniste l'a retrouvé sur place, incapable de bouger, après avoir apparemment développé le mal des montagnes pour la deuxième fois, selon la police.
Les sentiers de randonnée de la montagne ne sont officiellement ouverts que de juillet à début septembre, mais aucune pénalité n'est appliquée pour la randonnée hors saison. De même, aucune pénalité n'est appliquée lorsqu'un alpiniste doit être secouru, mais le cas de l'étudiant chinois a suscité un tollé sur les réseaux sociaux et des appels à sa mise en examen, au moins pour son deuxième sauvetage.
La police de Shizuoka a exhorté tous les alpinistes à la prudence, soulignant que la montagne connaît des températures basses et est enneigée, même au printemps.
Ce sommet de 3776 mètres d'altitude a été classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2013. Symbole du Japon, le mont Fuji, autrefois lieu de pèlerinage, est aujourd'hui de plus en plus prisé des randonneurs.
Afin de limiter la surpopulation et les risques liés aux ascensions nocturnes précipitées sur les pentes rocheuses pour admirer le lever du soleil, les autorités locales ont instauré l'année dernière un droit d'entrée et un plafond de participants sur le sentier le plus fréquenté. Des règles similaires seront instaurées sur les autres sentiers principaux cette année.