Début du contenu principal.
Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé réitère les engagements du Parti Québécois pour mettre fin au «cartel» de l’essence.
Devant les hausses du prix de l’essence jugées injustifiables dans les différentes régions du Québec, le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, réitère les engagements du Parti québécois (PQ) pour mettre fin au «cartel» de l’essence.
Il rappelle notamment le projet de mettre en place un Bureau québécois de la concurrence présenté par son parti durant les élections de 2022.
En septembre dernier, le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon, présentait cette proposition comme étant une entité «qui aurait du mordant, ainsi que le pouvoir d’enquêter et d’infliger des sanctions pénales».
Le premier mandat du Bureau québécois de la concurrence serait d’enquêter sur les pratiques des acteurs de l’industrie dans l’objectif de contrôler les variations des prix à la pompe. «Ainsi, nous pourrions aller chercher des millions de dollars, sortir de l’argent des coffres des pétrolières pour le remettre dans le portefeuille des Québécois. C’est à la source même du problème qu’il faut s’attaquer: aux pratiques de type cartel», avait insisté le chef du parti.
Selon le PQ, seul un Bureau de la concurrence pourrait entrainer des changements durables et contribuer au bénéfice des Québécois.
Pascal Bérubé rappelle également que les compagnies pétrolières ont enregistré des profits records pour l’année 2022.
«Ce n’est un secret pour personne, d’année en année, les pétrolières réalisent des profits au-delà de toute commune mesure. Le Parti Québécois a une position ferme à ce sujet, elle est connue : il faut taxer davantage les bénéfices des pétrolières», mentionne le député de Matane-Matapédia dans un communiqué.
Le parti réitère également l’urgence de sortir la province de sa dépendance au pétrole et estime que le gouvernement doit augmenter les quotas de vente de véhicules zéro émission.
«Les Québécois sont très nombreux à vouloir acquérir une voiture électrique, ce n’est pas la demande qui fait défaut, c’est l’offre. Les constructeurs envoient en priorité leurs modèles zéro émission là où les normes sont contraignantes, comme dans plusieurs pays d’Europe», a souligné M. Bérubé.