Début du contenu principal.
Le suspense sur l'adoption de l'entente de principe s'étire au maximum.
L'avenir de l'entente de principe du gouvernement Legault repose désormais dans les mains d'un seul regroupement syndical à la Fédération autonome de l'enseignement (FAE). Ce sera au Syndicat de l'enseignement de la Haute-Yamaska (SEHY) de trancher alors que le personnel enseignant semble plus divisé que jamais.
Le Syndicat de l'enseignement des Seigneuries et le Syndicat de l'Enseignement de la région de Québec ont forcé la tenue du vote ultime en se prononçant contre l'entente de principe dans une proportion de 58 % et de 60 %, jeudi soir. Ils s'ajoutent au Syndicat de l'enseignement des Seigneuries (58 %) et au Syndicat de l'enseignement des Basse-Laurentides (72 %) qui ont aussi voté contre.
Voyez le reportage de Simon Bourassa sur ce sujet dans la vidéo de cet article.
Au contraire de ces quatre syndicats, l'Alliance des professeurs(es) de Montréal (52 %), le Syndicat de l'enseignement de l'Outaouais (57 %), le Syndicat de l'enseignement de l'Ouest de Montréal (51 %) et le Syndicat de l'enseignement de la Pointe-de-l'Île (58,5%) se sont prononcés en faveur de l'entente pour une égalité parfaite sur un total de neuf syndicats affiliés.
Les délégués syndicaux du SEHY ont recommandé à leurs membres de voter contre l'entente de principe. Il s'agit du deuxième plus petit syndicat au sein de la FAE avec un peu plus de 2 000 enseignants du Centre de service scolaire Val-des-Cerfs à Granby.
Un vote contre l'entente de principe ne signifie pas pour autant un retour à la grève pour le regroupement de 66 500 travailleurs. La Fédération autonome de l'enseignement devra d'abord déterminer les nouveaux enjeux à débattre à la table de négociation si le "non" l'emporte. Plusieurs enseignants ont déjà fait preuve de leur mécontentement sur les mécanismes de la composition des classes et les services offerts aux élèves dans la nouvelle entente. Un nouveau mandat de grève serait nécessaire pour retourner en piquetage si tel est le souhait des enseignants.
À voir aussi : Que se passera-t-il si la FAE rejette l’entente de principe avec le gouvernement?
La FAE a mis fin à sa grève générale illimitée le 28 décembre dernier en recommandant à ses membres de se prononcer en faveur de l'entente de principe après 22 jours de conflit. Le résultat final sera dévoilé le 7 février.