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Les consommateurs sont pris à la gorge.
Le prix de l'essence atteint un niveau historique à Montréal avec un litre d'ordinaire à 2.16$. En l'espace d'un an, le prix à la pompe au Québec a bondi de 80 cents.
Le Parti Québécois accuse les pétrolières de s'en mettre plein les poches. Il propose de limiter temporairement le coût à 1.60$ le litre. La différence de prix serait à la charge des producteurs pétroliers.
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«Ce n'est pas normal ni acceptable que 85 % de l'augmentation du prix à la pompe aillent directement dans les poches des pétrolières et de leurs raffineries. Les experts s'attendent à ce que le litre d'essence dépasse les 2,20 $ sous peu. Vient un moment où on ne peut plus rester les bras croisés, ça prend un plan d'urgence» a fait savoir le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon dans un communiqué émis dimanche.
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En parallèle, la Régie de l'Énergie aurait le mandat de faire une analyse pour établir à moyen et long terme ce que serait le prix raisonnable en fonction des circonstances.
Le député de Drummond, Martin Champoux, met de la pression dans le dossier du prix de l'essence et demande des actions urgentes.
Il effectue des représentations pour que le gouvernement fédéral couple l'ensemble de ses subventions aux pétrolières qui enregistrent des profits records en raison la hausse majeure depuis quelques mois.
«On paie avec nos impôts des subventions à des compagnies qui font des milliards $ de profits chaque trimestre. En plus, on s'en va faire le plein d'essence et à la pompe on continue de payer avec nos taxes. Un moment donné, il faut arrêter de faire rire de nous !»
Le bloquiste souhaiterait que ces sommes soient redirigées vers le soutien aux plus vulnérables et la transition écologique.