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«La Côte-Nord va avoir un rôle important à jouer pour le développement de l'énergie renouvelable, entre autres, l’éolien. [On veut] travailler sur des ententes de nation à nation».
À la suite d’une rencontre avec plusieurs chefs autochtones dans la région de la Côté-Nord, François Legault espère signer un «traité historique» avec 55 communautés autochtones pour le développement d’un projet d’énergie éolienne.
«On devrait, dans les prochains mois, au plus tard le 31 mars 2023, on s’est donné ça comme objectif, signer un traité qui serait historique», a promis M. Legault, en conférence de presse, mardi.
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Le chef caquiste souhaite recréer une entente similaire à l’entente de principe entre le gouvernement du Québec et les Innus à Port-Cartier. Cette entente permet également le développement d'un parc éolien.
M. Legault a rappelé le plan de la CAQ comportant un investissement de 40 millions de dollars afin d’augmenter le parc éolien du Québec afin d’atteindre une puissance totale de 3000 mégawatts.
«La Côte-Nord va avoir un rôle important à jouer pour le développement d’énergie renouvelable, entre autres, l’éolien, a-t-il ajouté. [On veut] travailler sur des ententes de nation à nation».
Questionné sur le contenu de ce «traité historique», le premier ministre sortant s’engage à «essayer» de respecter les principes de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, mais refuse catégoriquement la division du territoire.
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«Il faut qu’on reconnaisse le territoire, mais sans prendre de risques que le territoire soit divisible et sans qu’il y est de droit de véto automatique, mais qu’on ait vraiment un vrai partenariat», a-t-il répondu.
Si ce projet se concrétise, un gouvernement caquiste serait prêt à envisager la création d’une société d’État innue