Début du contenu principal.
«Nous avons entendu une détonation, puis un bruit. Je me suis retournée et j'ai vu la grande fissure sur le mur.»
La tempête et les inondations du 9 août ont causé de graves dommages à de nombreux propriétaires au Québec.
Laval est l'une des villes les plus durement touchées, alors qu’un groupe de résidents dont les maisons ont été jugées dangereuses par le service des incendies.
Ce texte est la traduction d'un article de CTV News.
Samedi, Micheline Demers était dans sa cuisine en train de mesurer les différentes hauteurs qui se trouvaient sur un même niveau avant la tempête et l'inondation.
«Nous regardions la télévision sur le canapé, [et] nous avons entendu une détonation, puis un bruit», a-t-elle déclaré. «Je me suis retournée et j'ai vu la grande fissure sur le mur.»
Mme Demers a déclaré que la pluie avait sérieusement endommagé son appartement situé sur le boulevard Cleroux. Les murs sont fissurés et le plancher s'est enfoncé.
Les responsables du service des incendies ont jugé que sa maison et celle de ses voisins n'étaient pas sûres, laissant la femme de 79 ans et son conjoint, qui a des problèmes de santé, sans abri.
«Elle n'est pas en bonne santé, elle vient de sortir de l'hôpital», explique Mme Demers. «Pour elle, c'est douloureux de déménager.»
Les cinq unités de l'immeuble, construit en 2014, ont été évacuées.
Chacun d'entre eux a subi des dommages importants et similaires.
«C'est stressant parce que non seulement je n'ai pas de maison en ce moment, mais c'est aussi potentiellement une énorme charge financière», a déclaré la résidente Vanessa Asimacopoulos.
Le groupe de voisins a contacté sa compagnie d'assurance et s'est vu répondre que rien ne sera couvert tant que la cause des dégâts n'aura pas été découverte, ce qui nécessitera l'intervention d'un ingénieur qui aura besoin de plans.
La ville les a en sa possession et les résidents ont déposé une demande pour obtenir les documents, mais on leur a dit que cela pouvait prendre de 20 à 30 jours si la demande était approuvée.
«Ce n'est que bureaucratie après bureaucratie, et ce n'est pas une expérience amusante», a déclaré John Xanthopoulos. «Je peux vous le dire. Cela ne fait qu'ajouter du stress à la situation. Nous sommes donc déjà, vous savez, dans une situation désagréable».
Promutuel a déclaré qu'elle compatissait avec tous les résidents qui ont été forcés de quitter leur maison.
«L'expert en sinistre chargé du dossier a discuté hier avec le chef du syndicat des copropriétaires», a déclaré la porte-parole Marie-Hélène Cliche. «Un évaluateur de bâtiment et un architecte ont été assignés au dossier afin d'évaluer si le sinistre est admissible.»
Promutuel Assurance du St-Laurent-aux-Appalaches s'engage à sécuriser les lieux le plus rapidement possible afin d'aider les occupants à réintégrer les lieux», a déclaré Mme Cliche.
Les résidents disent qu'ils ont été laissés à eux-mêmes et qu'ils ne savent pas quand ils pourront retourner chez eux.
«Je vis avec un ami depuis quelques jours», a indiqué Mme Demers. «Je vais vivre avec un autre ami, mais je n'ai pas d'endroit où rester après cela.»
La Ville de Laval n'avait pas d'information sur la situation des résidents pour le moment.
«Il faut se rappeler que la tempête de pluie du 9 août était d'une ampleur historique et que certaines situations exceptionnelles peuvent encore se produire dans la région», a déclaré le porte-parole Philippe Dery. «La sécurité des Lavallois est notre priorité et c'est ce qui guide notre intervention lors de tels événements.»
La Ville a également présenté ses condoléances à ses résidents.
«Toutes nos équipes sont mobilisées pour les aider à revenir à la normale le plus rapidement possible, y compris le retour à la maison des personnes évacuées si les conditions sont jugées sécuritaires», a ajouté M. Dery.
Les habitants sont invités à composer le 311 et seront orientés vers le service social d'urgence.
«Nous sommes là pour soutenir les personnes touchées depuis le début de la crise et nous continuerons à le faire aussi longtemps que nécessaire», a assuré M. Dery.