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La guerre qui dure depuis près de 15 mois s'enfonce dans la nouvelle année sans fin en vue.
Des frappes israéliennes ont tué au moins 26 Palestiniens dans la bande de Gaza, principalement des femmes et des enfants, ont annoncé mercredi des responsables, alors que la guerre qui dure depuis près de 15 mois s'enfonce dans la nouvelle année sans fin en vue.
Une frappe a touché une maison dans la région de Jabaliya, dans le nord de Gaza, la partie la plus isolée et la plus gravement détruite du territoire, où Israël mène une opération majeure depuis le début du mois d'octobre. Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré que sept personnes ont été tuées, dont une femme et quatre enfants, et qu'au moins une dizaine d'autres personnes ont été blessées.
Une autre frappe dans la nuit dans le camp de réfugiés de Bureij, dans le centre de Gaza, a tué une femme et un enfant, selon l'hôpital des martyrs d'al-Aqsa, qui a reçu les corps. L'armée a ordonné aux habitants d'évacuer une zone près de Bureij dans la nuit, affirmant qu'elle y frapperait en réponse aux récents tirs de roquettes des militants palestiniens.
Une troisième frappe a eu lieu tôt mercredi dans la ville de Khan Younis, dans le sud, tuant trois personnes, selon l'hôpital Nasser voisin et l'hôpital européen, qui ont reçu les corps.
La guerre a commencé lorsque des militants dirigés par le Hamas ont attaqué le sud d’Israël le 7 octobre 2023, tuant quelque 1200 personnes et en enlevant environ 250 autres. Environ 100 otages sont toujours détenus à Gaza, dont au moins un tiers seraient morts.
L’offensive aérienne et terrestre d’Israël a tué plus de 45 000 Palestiniens, selon le ministère de la Santé de Gaza. Il affirme que les femmes et les enfants représentent plus de la moitié des victimes, mais il ne précise pas combien de ces personnes étaient des militants.
L’armée israélienne soutient qu’elle ne cible que les militants et blâme le Hamas pour les morts civiles, car ses combattants opèrent dans des zones résidentielles denses. L’armée dit avoir tué 17 000 militants, sans fournir de preuves.
La guerre a provoqué des destructions généralisées et déplacé environ 90 % de la population de Gaza, qui compte 2,3 millions d’habitants, dont beaucoup à plusieurs reprises.
Des centaines de milliers de personnes vivent dans des tentes sur la côte alors que l’hiver apporte des pluies torrentielles fréquentes et que les températures descendent en dessous de 10 degrés Celsius la nuit. Au moins six nourrissons et une autre personne sont morts d’hypothermie, selon le ministère de la Santé.
Les médiateurs américains et arabes ont passé près d’un an à essayer de négocier un cessez-le-feu et la libération d’otages, mais ces efforts ont échoué à plusieurs reprises. Le Hamas a exigé une trêve durable, tandis que le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a juré de continuer à se battre jusqu’à la «victoire totale» sur les militants.
Plus de 82 000 Israéliens ont déménagé à l’étranger en 2024 et seulement 33 000 personnes ont immigré dans le pays, a déclaré le Bureau central des statistiques d’Israël. De plus, 23 000 autres Israéliens sont rentrés après de longues périodes à l’étranger.
Il s’agit de la deuxième année consécutive de départs nets, un événement rare dans l’histoire du pays qui a été fondé par des immigrants venus d’Europe et qui encourage activement l’immigration juive. De nombreux Israéliens, en quête d’une pause dans la guerre, ont déménagé à l’étranger, ce qui suscite des inquiétudes quant à la possibilité d’une «fuite des cerveaux» dans des secteurs comme la médecine et la technologie.
L’année dernière, 15 000 personnes de moins ont immigré en Israël qu’en 2023. Le Bureau des statistiques a modifié ses méthodes de déclaration à la mi-2022 pour mieux suivre le nombre d’Israéliens qui partent à l’étranger.
Dans un autre développement, l’armée israélienne a imputé la mort d’un archéologue de 70 ans tué dans le sud du Liban en novembre avec un soldat alors qu’il visitait une zone de combat à un «épuisement opérationnel» et à un «affaiblissement de la discipline et de la sécurité».
Selon les médias israéliens, Zeev Erlich n’était pas en service actif lorsqu’il a été abattu, mais portait un uniforme militaire et avait une arme. L’armée a indiqué qu’il était un réserviste avec le grade de major et l’a identifié comme un «soldat tombé au combat» lorsqu’elle a annoncé sa mort.
M. Erlich était un colon bien connu de Cisjordanie et un chercheur en histoire juive. Selon les médias, au moment de sa mort, il était entré au Liban pour explorer un site archéologique. La famille du soldat qui a été tué avec lui a exprimé sa colère face aux circonstances de sa mort.
L'armée a lancé une enquête après que les deux hommes ont été tués dans une embuscade du Hezbollah. Une enquête distincte cherche à déterminer qui a permis à M. Erlich d'entrer.
L'armée a dit que l'entrée de civils qui ne sont pas des entrepreneurs militaires ou des journalistes dans les zones de combat n'est pas répandue. Pourtant, de nombreux rapports font état de civils israéliens qui soutiennent une présence israélienne permanente à Gaza ou au Liban et qui entrent dans ces zones.