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La décentralisation est nécessaire avant même de penser régler la pénurie de logement ou de main-d'oeuvre, croit le parti
Le Parti libéral du Québec s'engage à décentraliser les pouvoirs s'il forme le prochain gouvernement, grâce à sa Charte des régions.
Elle propose notamment la nomination d'un sous-ministre dans toutes les régions de la province afin de faire avancer les dossiers locaux.
Le modèle actuel ne fonctionne pas, juge Arnaud Warolin, candidat libéral dans Rouyn-Noranda-Témiscamingue. Il ajoute même que c'est cette Charte des régions qui l'a mené à se présenter aux élections.
«Ce qu'on veut, c'est chaque fois qu'il y a un nouveau programme, il doit être adapté aux contextes régionaux. Pour ça, on mettrait en place un secrétariat. Actuellement, on a un ministre régional. Il n'a pas les outils pour pouvoir travailler les dossiers. On doterait donc ce ministre régional d'un sous-ministre, comme ça a été dans les années 90. C'était quelque chose qui était reconnu et qui fonctionnait très bien.», se remémore Arnaud Warolin.
Pour Arnaud Warolin, il est important de donner davantage de pouvoir aux municipalités avant de penser à s'attaquer aux principaux enjeux locaux, comme la pénurie de logements ou encore le manque de place en garderie.
«Si on travaille bien en région, on va les régler avec des solutions locales beaucoup mieux adaptées aux réalités territoriales. Pour nous, c'est un élément fondateur. Ce n'est pas un hasard si on le présente aujourd'hui. Les enjeux d'immigration, de main-d'oeuvre et de santé peuvent et doivent être regardés avec un oeil régional pour pouvoir régler les problématiques beaucoup plus rapidement que si on suit l'appareil actuel.», ajoute le candidat.