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Les employés municipaux de la Ville de Château-Richer ont déclenché une grève de quelques heures lundi matin en guise de moyens de pression.
Les employés municipaux de la Ville de Château-Richer ont déclenché une grève de quelques heures lundi matin en guise de moyens de pression.
Le syndicat CSN, qui représente la vingtaine de travailleurs, avait réussi à conclure une entente de principe pour le renouvellement de la convention collective échue depuis le 31 décembre 2022.
Cependant, avant que les syndiqués ne se prononcent sur la proposition de règlement, la Ville a fait volte-face et a retiré son offre salariale jugeant qu'elle était trop onéreuse.
Le syndicat a présenté la semaine dernière une contre-proposition.
«C’est du jamais vu, c’est assez extraordinaire ce genre de situation. Normalement une entente de principe c’est final et on s’en va le présenter aux partis puis la convention collective suit. On ne comprend pas pourquoi ça s’est produit», s’est questionné le vice-président trésorier à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP), Simon-Mathieu Malenfant.
«L’entente a été acceptée des deux côtés et du jour au lendemain il n’y a plus rien qui fonctionne et on ne sait même pas pourquoi», a déploré un des employés de la Ville.
Voyez le reportage de Cimon Charest dans la vidéo.
Le maire de Château-Richer, Gino Pouliot, ne comprend pas, pour sa part, pourquoi les employés disent qu’une entente de principe aurait été reniée.
«On a offert aux gens 4% par année pour la première et la deuxième année et on a offert 3% par année pour les trois dernières années, donc c’est quand même très considérable dans le contexte budgétaire dans lequel nous sommes présentement», a déclaré Gino Pouliot à Noovo Info.
La ville de Château-Richer a du moins admis que ses moyens financiers sont limités et qu’elle ne peut pas offrir plus que ce qu’elle offre présentement.
Pour les plus récentes nouvelles touchant la région de Québec, consultez le Noovo.Info.
«Si on augmente de 45 000$, ça veut dire 1% de taxe de plus pour les citoyens», ajoute le maire Pouliot.
De leur côté les syndiqués menacent de judiciariser le dossier afin de conserver les acquis qu’ils croient avoir droits.