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Dans la LPHF, les joueuses peuvent profiter d'un congé de maternité, qu'elles aient porté l'enfant ou non.
Le 1er juillet 2023, la vie de Kendall Coyne Schofield change à jamais.
Rien à voir avec l'annonce, dans les heures précédentes, de la création d'une nouvelle ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) pour laquelle elle milite depuis plusieurs années. L'Américaine amorce le plus beau des chapitres en donnant naissance à son premier enfant, un fils appelé Drew.
Six mois plus tard, Schofield brille par son absence au tournoi préparatoire de la LPHF à Utica, dans l'État de New York. Même si elle a repris l'entraînement de façon assidue, la vedette de l'équipe du Minnesota est demeurée à la maison pour prendre soin d'elle et de son fils, une décision entièrement approuvée et encouragée par sa nouvelle directrice générale.
«Nous lui accordons plus de temps à la suite de son accouchement. Le but est qu'elle soit prête pour le premier match de la saison le 3 janvier», explique Nathalie Darwitz.
En s'absentant des matchs préparatoires à Utica, Coyne Schofield ne profite pas d'un traitement privilégié parce qu'elle est une joueuse étoile. La convention collective de la LPHF inclut plusieurs clauses qui visent à faciliter la conciliation hockey-famille.
Pour la première fois, les joueuses pourront profiter d'un congé de maternité, qu'elles aient porté l'enfant ou non. Celles qui voyageront avec un bambin de moins de trois ans pourront obtenir une chambre d'hôtel individuelle, plutôt que de la partager avec une coéquipière. Les organisations doivent également fournir un endroit adéquat pour l'allaitement, autre qu'une salle de bain.