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«Quand nous avons acheté la maison en 1981, c’était comme ça», a raconté une résidente. «Pourquoi est-ce un problème maintenant ?»
Un vieux règlement est revenu hanter un quartier de Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Certains résidents ont été avisés qu’ils ne peuvent plus stationner dans leur propre entrée.
Depuis plus de 40 ans, Nicole Gagnon stationne son véhicule dans son entrée. Lorsqu’elle a acheté la maison, le garage avait été transformé en espace de vie.
Mais maintenant, l’arrondissement dit qu’il est illégal pour elle de laisser sa voiture à cet endroit.
«Quand nous avons acheté la maison en 1981, c’était comme ça», a-t-elle expliqué dans une interview à CTV News. «Pourquoi est-ce un problème maintenant ?»
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Le problème maintenant, selon l’arrondissement, est qu’un voisin s’est plaint. Et il a l’obligation légale d’appliquer un règlement vieux de plusieurs décennies qui interdit le stationnement devant un espace de vie.
L'homme en question a envoyé une lettre aux résidents cet été pour leur remémorer la règle.
Dans une déclaration à CTV News, un porte-parole de l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve a déclaré que «le règlement est toujours d’actualité, pour protéger les espaces verts, prévenir les inondations et accroître la sécurité des piétons.»
«Nous évaluons activement la possibilité de modifier la réglementation, notamment pour mieux intégrer les problématiques liées aux véhicules électriques, sans générer de nouveaux problèmes», ajoute-t-on.
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a également soutenu vouloir apporter des changements au règlement.
«Il est clair qu'il doit être revu afin de mieux refléter les besoins d'aujourd'hui, notamment en ce qui concerne les propriétaires de véhicules électriques qui doivent stationner près de leurs bornes de recharge », a déclaré l'attachée de presse de Mme Plante, Catherine Cadotte, dans une déclaration à CTV News.
Monique Voyer est une autre des 11 personnes visées par ce règlement.
«Ils disent que c’est une question de sécurité pour les piétons [...] mais si nous reculons d’un garage ou d’une allée, cela ne fait aucune différence.»
Mme Voyer vit à cette résidence depuis plus de 40 ans et s’est dite stupéfaite de recevoir la lettre.
«Je comprends qu’il y a des lois, mais c’est notre maison», a-t-elle soutenu. «Nous devrions pouvoir faire ce que nous voulons.»
En attendant, les résidents sont encouragés à se garer gratuitement dans la rue sous peine d’avoir une amende.