Début du contenu principal.
«En 2021, nous avons interdit les thérapies de conversion et fait en sorte qu’elles deviennent une infraction criminelle. Personne ne devrait avoir à composer avec les effets dévastateurs de cette pratique criminelle», a déclaré le ministre Lametti.
Le gouvernement du Canada investit 123 000 $ pour deux projets qui soutiennent la mise en œuvre de modifications législatives visant à interdire les thérapies de conversion.
C'est ce qu'ont annoncé le ministre de la justice et procureur général du Canada, David Lametti, le ministre du Tourisme et ministre associé des Finances, Randy Boissonnault, le directeur général du Centre for Public Legal Education Alberta, Jeff Surtees, et la directrice générale de la Community Legal Education Association of Manitoba, Mary Troszko dans le cadre du Fonds d’aide aux victimes.
À lire également:
«Trop de Canadiens ont suivi une thérapie de conversion et continuent maintenant à en subir les effets néfastes. [...] En 2021, nous avons interdit les thérapies de conversion et fait en sorte qu’elles deviennent une infraction criminelle. Personne ne devrait avoir à composer avec les effets dévastateurs de cette pratique criminelle», a déclaré le ministre Lametti.
Selon les résultats de l’enquête Sexe au présent du Centre de recherche communautaire de 2019-2020, 10% des hommes issus de minorités sexuelles ayant répondu à l’enquête ont été soumis à des pratiques liées à la thérapie de conversion.
«On est en train de freiner cette violence. Notre gouvernement continue de poursuivre ses efforts en interdisant les thérapies de conversion», a affirmé le ministre Boissonnault en conférence de presse.
La somme décernée permettra au Centre for Public Legal Education Alberta d'élaborer des documents de vulgarisation juridique sur les thérapies de conversion incluant la réalisation d'une vidéo et l'organisation d'un webinaire, ainsi que de sensibiliser les communautés LGBTQ2+ et la population en Alberta à travers des activités.
«La vulgarisation juridique permet aux Canadiens de comprendre les lois qui ont une incidence sur leur vie. Ce financement permettra au Centre for Public Legal Education Alberta de faire connaître l’existence de ces changements historiques et positifs apportés au droit au Canada», a précisé le directeur général Jeff Surtees.
Le financement appuiera la Community Legal Education Association of Manitoba pour qu'elle puisse faire des documents de vulgarisation juridique, dont des brochures, fiches de renseignements, affiches, une foire aux questions, une vidéo et un webinaire ayant trait aux thérapies de conversion.
«Notre devise est la suivante : Les droits non connus ne sont pas de véritables droits! Nous croyons que tous ont le droit de connaître les lois, surtout celles qui ont une incidence directe sur eux. C’est particulièrement le cas pour les personnes les plus vulnérables», a ajouté la directrice générale Mary Troszko.
Ainsi, ces deux organisations permettront de mieux faire connaître les nouvelles infractions du Code criminel liées aux thérapies de conversion, et mettront en avant certaines des personnes les plus vulnérables.
«C'est une bouée de sauvetage pour de nombreuses populations», a souligné le ministre Boissonnault. «Tous ont le droit de vivre librement, d’être eux-mêmes et d’aimer la personne de leur choix et ce, sans jugement. [...] Nous continuerons de collaborer avec les communautés LGBTQ pour faire du Canada un pays où toutes les personnes LGBTQ peuvent vivre librement, à l’abri de la discrimination.»
Rappelons qu'il est interdit de pratiquer et/ou de promouvoir les thérapies de conversion au pays. La loi canadienne protège toutes les personnes ayant subies des préjudices causés par les thérapies de conversion.