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Une vaste opération policière qui s’est déroulée au Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu, vendredi, a forcé le confinement des élèves et du personnel de l’école. Personne n’a été blessé et au moins une arrestation a été effectuée lors de l’intervention.
Une vaste opération policière qui s’est déroulée au Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu, vendredi, a forcé le confinement des élèves et du personnel de l’école. Personne n’a été blessé et au moins une arrestation a été effectuée lors de l’intervention.
En milieu d’après-midi, les étudiants et le personnel qui ont été confinés plusieurs heures continuaient à évacuer. Le déconfinement allait se terminer avant 17 h 15, a affirmé la police.
Les activités de l’établissement ont évidemment été annulées pour la journée.
Toutes les personnes qui sortiront du cégep devaient être fouillées pour s’assurer qu’un suspect ne leur glisse pas entre les mains de la police. «On va y aller par aile, par corridor, par classe», a indiqué Jérémie Levesque du Service de police de Saint-Jean-sur-Richelieu.
«On a eu l’assistance d’autres corps de police, dont la Sûreté du Québec (SQ), qui va nous aider à terminer les fouilles au niveau de l’intérieur du Cégep», a ajouté M. Lévesque.
Le suspect, âgé de 19 ans, a été arrêté vers 10 h. Il demeurera détenu jusqu’à sa comparution en raison des menaces qu’il a proférées. Au moment d’écrire ces lignes, il n’était pas possible de savoir quelle était la nature exacte des menaces.
Chose certaine, c’est le comportement «suspect» du jeune homme et surtout la veste pare-balles qu’il portait qui ont alerté les policiers.
Les autorités indiquaient plus tôt vendredi qu’une autre personne s’était fait passer les menottes lors de l’opération. Il s’agirait finalement d’une étudiante d’âge mineure qui a été «interpellée» et interrogée par la police.
Les artificiers de la SQ ont été appelés en renfort, mais les policiers ont confirmé que ni arme ni explosif n’ont été trouvés.
Peu avant 9 h 30, un message a été envoyé aux étudiants et au personnel sur leur système Omnivox pour qu’ils se mettent à couvert.
Des étudiants présents à l’école ont indiqué avoir entendu des coups de feu près de la bibliothèque de l’établissement, mais ces informations se sont avérées non fondées.
«Trouvez un local, barricadez-vous immédiatement. Barrez les portes et fermez les lumières. Opération policière en cours», pouvait-on lire.
Source: Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu
Les personnes présentes sur les lieux n'ont pas reçu d'indication comme quoi elles devaient fermer leurs téléphones cellulaires.
«Les élèves du cégep Saint-Jean-sur-Richelieu ont vécu une situation difficile aujourd’hui. Je suis soulagé de la tournure des événements. On va attendre les suites de l’enquête policière pour bien comprendre ce qui s’est passé», a mentionné le ministre de la Sécurité publique François Bonnardel en fin d’après-midi.
Contactée par Noovo Info pendant le confinement, une autre étudiante a indiqué que, malgré la panique, les instructions des autorités quant au confinement étaient claires.
«On ne sait pas vraiment ce qui se passe», a dit Laurence Bilodeau. «Au début on se faisait dire qu’il y avait une personne impliquée, ensuite deux et puis trois. À ce moment-ci, on aurait trois personnes arrêtées; deux hommes et une femme», a-t-elle ajouté.
«C’était un peu paniquant, ce n’est pas facile de filtrer l’information, ça nous stresse, mais on essaie de rester calme entre nous. Certains d’entre nous essayaient de calmer les autres», a dit Laurence, mais les notifications reçues ont permis au personnel et aux étudiants de s’enfermer rapidement et de barricader leurs classes.
Source: Laurence Bilodeau, étudiante du Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu
Avec l'information de Marie-Christine Bergeron, d'Étienne Phénix et de Marie-Pier Boucher pour Noovo Info