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Le phénomène de la violence armée prend de l’ampleur non seulement à Montréal, mais aussi dans les villes avoisinantes. Analyse de Luc Ferrandez au bulletin «Noovo Info Le Fil 22».
Le phénomène de la violence armée prend de l’ampleur non seulement à Montréal, mais aussi dans les villes avoisinantes.
Michel Bherer a discuté du phénomène jeudi avec Luc Ferrandez, collaborateur, au bulletin Noovo Info Le Fil 22.
Les cas de violence armée qui ont fait la manchette dans l’actualité sont pour la plupart commis par un ou des membres de gang de rue selon Luc Ferrandez.
«Des disputes sur les réseaux sociaux qui se traduisent par des coups de feu puis par des agressions. On voit souvent une revanche par rapport à la question le lendemain. Entre chacun de ces évènements, ils retournent sur les médias sociaux pour continuer de s’insulter les uns les autres. Ils tirent à peu près n’importe où et sur n’importe qui. Alors oui, c’est signé par des gangs de rue», affirme Luc Ferrandez.
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Les policiers luttent quotidiennement pour contrer le phénomène de violence armée au Québec particulièrement dans les grandes villes comme Montréal. Luc Ferrandez estime qu’il s’agit d’un travail à long terme.
«Comme le disait Sophie Roy, cheffe par intérim de la police de Montréal, ce n’est pas au moment de tirer que leurs problèmes ont commencé. Il y a un processus de décrochage, de radicalisation et d’isolement par rapport à la société», raconte M. Ferrandez.
À court terme, Luc Ferrandez estime que les policiers n’ont pas le choix d’y aller avec des méthodes plus fortes.
«Saisie d’armes, arrestations, interpellations dans la rue et sur les véhicules. Souvent, il y a une façon d’arrêter ces personnes; c’est qu’elles ne respectent pas leurs conditions de libération. Donc, tolérance zéro», croit Luc Ferrandez.
Sur ce point, M.Ferrandez estime que les policiers font très bien leur travail jusqu’à présent.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.