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«Les proches vont être notre premier signal d’alerte.»
Malgré le fait que les intervenants de première ligne reçoivent de la formation afin de faire face à des situations traumatisantes, il existe toujours le risque de développer un stress post-traumatique.
Deux facteurs en lien avec le drame survenu à Laval dans lequel deux enfants ont perdu la vie, mercredi matin, peuvent être particulièrement difficiles pour les premiers répondants, soit l’aspect pédiatrique et le comportement qu’on suppose volontaire de l’accusé.
«Pour l’imaginaire des intervenants, c’est sûr que ça vient jouer», a expliqué la travailleuse sociale spécialisée en intervention de première ligne post-traumatique, Julie Nadeau, en entrevue avec l’animatrice Marie-Christine Bergeron, au bulletin Noovo Le Fil 17.
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C’est aussi vrai pour le personnel soignant aux centres hospitaliers, qui ont dû mettre leurs émotions de côté afin de bien traiter les enfants blessés.
Il est possible que les symptômes d’un stress post-traumatique se présentent plus tard. C’est pourquoi il est important de porter une attention particulière aux changements de comportement autant chez les adultes que chez les enfants. Par exemple, le manque de sommeil et le fait de percevoir la vie «d’une manière plus morose» à la suite d’un événement traumatisant peuvent être des signaux à surveiller.
«Les proches vont être notre premier signal d’alerte», ajoute Mme Nadeau.
Voyez l'entrevue intégrale dans la vidéo.