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«Quand un groupe se revendique d’un extrême comme le Hamas et qu'il fait ces gestes, c’est un acte de terrorisme pur», est d'avis François Audet, professeur à l'UQAM et directeur de l'Observatoire canadiensur les crises et l'action humanitaire.
Les récits des massacres en Israël choquent et rappellent ceux survenus en Ukraine, notamment à Boutcha. Plusieurs qualifient les actes «de crimes de guerre», alors qu'il faudrait plutôt parler «d'actes de terrorisme», selon François Audet, professeur à l'UQAM et directeur de l'Observatoire canadien sur les crises et l'action humanitaire.
«Ce sont des actes de terrorisme. Nous ne sommes même pas dans ce qu’on pourrait qualifier de crimes de guerre où il y a une armée qui attaque une autre armée. Quand un groupe se revendique d’un extrême comme le fait le Hamas et qu'il fait ces gestes, c’est un acte de terrorisme pur, c’est une grande tragédie», est d'avis M. Audet soulignant que les images qui circulent actuellement «sont extrêmement choquantes pour tout le monde sur la planète».
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En riposte aux attaques du Hamas, Israël a coupé les chaînes d'approvisionnement vers la bande de Gaza, une décision, selon François Audet, «visant à prendre le contrôle et à sécuriser la frontière avec la bande de Gaza.
«C'est un échec pour Israël et les services secrets de ne pas avoir vu l'attaque venir. Il y a une posture de reprendre le contrôle de la situation au niveau de la sécurité, notamment, explique-t-il.
En respect «des règles de guerre», M. Audet précise toutefois qu'il est d'avis qu'Israël doit vite agir pour soutenir la population de Gaza.
«En coupant les vivres et en punissant la population de Gaza – qui n’est pas le Hamas –, c’est une violation des droits humanitaires internationale», plaide-t-il.
«Il faut souhaiter que rapidement, quand Israël aura pris le contrôle, sécurisé la zone et fait son intervention militaire, qu’il y ait des corridors humanitaires pour permettre l’arrivée notamment de soins de santé», explique M. Audet.
François Audet estime qu'il y a une justification politique derrière l'attitude d'Israël - qui est soutenu par la communauté internationale - mais qu'il faudra rappeler Israël à l'ordre sur la manière dont la guerre doit être faite.
Par ailleurs, certains pays, dont le Canada, maintiennent l'aide aux civils de la Palestine, durement éprouvés également par la guerre.
«Il faut distinguer l'aide humanitaire au civil du Hamas qui lui est un groupe terroriste», souligne M. Audet.
Voyez l'intervention complète de François Audet, professeur à l'UQAM et directeur de l'Observatoire canadien sur les crises et l'action humanitaire, au bulletin de mardi soir de Noovo Info avec Michel Bherer dans la vidéo ci-haut.