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Il existe une solution très simple, a expliqué le Dr Vadeboncoeur sur les ondes de Noovo Info.
L'été amène la chaleur, certes, mais également les tiques, qui peuvent transmettre aux Québécois la maladie de Lyme, dont les cas augmentent chaque année entre autres en Montérégie et en Estrie.
Heureusement, des médecins ont observé que les patients se portaient «plutôt bien» après l’administration de traitements en clinique. L’étude démontre que 99% des 272 patients ayant reçu un diagnostic de maladie de Lyme ont vu leurs symptômes résolus à la suite d’un traitement antibiotique administré, selon les recommandations de l’Infectious Diseases Society of America (IDSA).
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En entrevue au bulletin Noovo Le Fil 17, le Dr Alain Vadeboncoeur est revenu sur les résultats de cette étude.
«Ça nous montre que le travail est bien fait et que c’est une maladie qui augmente, qui est en émergence», a expliqué le collaborateur, mercredi.
Alors qu’on se demandait si on traitait bien la maladie de Lyme au Québec, on peut finalement répondre à cette question, s’est réjoui Vadeboncoeur.
«La conclusion est que le traitement est conforme, qu’il est bien fait.»
L’urgentologue québécois a également rappelé certaines consignes à la population afin de bien contrer les tiques et traiter la maladie de Lyme.
«Les symptômes, ce n’est pas très compliqué, c’est souvent une rougeur qui apparait et c’est un antibiotique très simple qui peut être donné rapidement soit en prévention soit quand la rougeur apparait et qui est très efficace», a-t-il lancé.
Vadeboncoeur conseille à toutes les personnes s’aventurant dans les bois et forêts de la province de «se protéger surtout les jambes et d’examiner si on n’a pas des tiques».
Questionné sur un autre sujet par l’animateur Michel Bherer, Alain Vadeboncoeur a analysé la situation actuelle dans les hôpitaux de la province, qui sont complètement débordés.
Le médecin a expliqué ce qui a entraîné ce phénomène en plein été.
«Ce n’est pas juste à cause de la COVID, c’est un point important, a-t-il avancé. J’ai rarement vu ça, des chiffres aussi élevés. Mais outre la COVID, c’est le manque de personnel surtout qui a beaucoup d’impact.»
«Le personnel doit prendre des vacances. Les activités sont plus élevées que d’habitude, parce qu’on veut rattraper le retard et le manque de lits disponibles. Il y a pas mal de patients qui sont dans les lits. Tout ça fait que ça déborde à l’urgence.»
Afin de résoudre ce problème, l’urgentologue estime qu’il faut soit «diminuer les activités» dans les hôpitaux ou «trouver une façon de sortir les patients qui sont dans les lits d’hôpitaux pour les amener en CHSLD ou ailleurs».
«Mais ça ne sera pas évident, car ça prend du personnel», a conclu Vadeboncoeur.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo.