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Le premier ministre Justin Trudeau a indiqué ce matin que son gouvernement comptait prendre des mesures pour renforcer le droit à l'avortement au Canada.
La possible révocation du droit à l’avortement aux États-Unis a aussi des répercussions à Ottawa.
Le premier ministre Justin Trudeau a indiqué ce matin que son gouvernement comptait prendre des mesures pour renforcer le droit à l'avortement au Canada.
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La correspondante parlementaire de La Presse à Ottawa, Mélanie Marquis, et la directrice générale de Juripop, l’avocate Sophie Gagnon, étaient de passage au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Noémi Mercier afin d’aborder la question.
Sophie Gagnon souligne d'entrée de jeu qu'au Canada, le droit à l'avortement est garanti par la constitution telle qu'interprétée par la Cour suprême.
«Ce que la Cour suprême a décrété, c'est qu'il est inconstitutionnel de criminaliser l'avortement, précise-t-elle. Je me suis posé la question aujourd'hui à savoir si, comme il n'y a pas de loi, s'il y avait un vide juridique par rapport à l'encadrement de l'avortement au Canada. Et non, c'est protégé par la loi la plus forte qu'il existe au Canada, à savoir la constitution.»
Mélanie Marquis ajoute que la dernière plateforme électorale libérale comportait déjà quatre engagements pour élargir l'accès à l'avortement, entre autres.