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Hugo Meunier a rencontré un couple de Montréalais qui a décidé de mettre fin à son aventure en région.
Les temps sont durs pour les agriculteurs au Québec. Alors que le retour à la terre était en vogue pendant la pandémie, ceux qui se sont improvisés vignerons ou maraîchers vivent maintenant le choc de la réalité.
Notre collaborateur et journaliste à Urbania Hugo Meunier a rencontré un couple de Montréalais qui a décidé de mettre fin à son aventure en région.
Julie Bouchard et Félix Duranceau, de Montréal, ont pris la dure décision de se départir de leur vignoble de Cowansville, en Estrie: le Domaine du P’tit Bonheur.
La raison pour laquelle cette ex-enseignante au cégep et cet ancien pro de l’événementiel ont décidé de vendre n’était pas économique. «On pensait, comme plusieurs qui se font une image bucolique des vignobles, au verre de vin, les pieds sur la bavette du poêle à attendre que les vignes poussent… On a déchanté un peu», a expliqué Félix, qui a dû aller en arrêt de travail.
Le couple a réalisé qu’il devait tout faire – la production, la transformation, la mise en marché, l’image de marque, les réseaux sociaux, la paperasse administrative.
«On avait une vue magnifique sur notre vignoble en prenant notre café le matin, mais je ne voyais pas cette vue. Ce que je voyais, c’était une liste de tâches», se souvient Félix Duranceau.
Le Domaine du P’tit Bonheur n’est pas mort, car il y a de nouveaux acheteurs. «Même si on a décidé de partir, c’est un succès quand même», dit Julie Bouchard, sans regret.
Voyez le reportage dans la vidéo ci-contre.