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«Un permis d'arrondissement ça se négocie, mais le SIM ça ne se négocie pas.»
Face aux inspections controversées des agents de prévention du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) sur la rue Peel vendredi dernier, la mairesse Valérie Plante ira rencontrer les restaurateurs pour leur proposer des solutions. Pour le collaborateur de Noovo Info, Luc Ferrandez, l'administration a pris du temps à réagir, mais «il y a pire» comme situation.
Ce texte a été rédigé par l'équipe du pupitre numérique de Noovo Info.
Selon M. Ferrandez, les agents de prévention voulaient plutôt donner «une leçon» aux contrevenants au règlement.
«Un permis d'arrondissement ça se négocie, mais le SIM ça ne se négocie pas», a soutenu M. Ferrandez en expliquant que les restaurateurs avaient déjà reçu un premier avertissement avant l'incident. «Selon des informations à l'interne, ils [les agents de prévention] auraient peut-être gonflé la perception du risque pour rétablir leur autorité.»
Ces fermetures forcées en ont ébranlé plusieurs, dont la propriétaire du Ferreira Café, qui avait publié une longue vidéo sur ses réseaux sociaux.
Le directeur du SIM ne devrait pas être congédié, estime toutefois le collaborateur de Noovo Info.
«Chaque personne doit prendre des décisions sans égard des élus, de son patron», a-t-il soutenu sur nos ondes. «Il faut qu'ils aient le droit à leur jugement. Dans ce cas-là, ils ont manqué de jugement, mais ils ne peuvent pas appeler la mairesse.»
Voyez l’intervention intégrale de Luc Ferrandez au bulletin Noovo Info 17 dans la vidéo liée au texte.