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«J’ai plutôt tendance à croire que c’est quelque chose qui est vraiment lié au contexte des mesures sanitaires», a lancé la chroniqueuse Mylène Moisan.
Les mesures sanitaires actuelles semblent avoir porté un dur coup à la CAQ, qui a vu le Parti conservateur du Québec (PCQ) et son chef, Éric Duhaime, gagner en popularité dans les intentions de vote.
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Selon un sondage Léger, une personne sur quatre appuierait le PCQ dans la région de Québec, alors que plusieurs citoyens vivent un ras-le-bol pandémique.
Alors que les mesures sanitaires semblent sur le point d’être levées, est-ce que le soutien à l’endroit d’Éric Duhaime persistera jusqu’aux élections provinciales en octobre?
«J’ai plutôt tendance à croire que c’est quelque chose qui est vraiment lié au contexte des mesures sanitaires…»
En entrevue sur les ondes de Noovo Info, la journaliste et chroniqueuse Mylène Moisan, estime que cette «vague» pourrait s’essouffler lors des prochains mois.
À voir dans la vidéo ci-dessus.
«Quand on regarde les anciens sondages, en octobre-novembre, on voit que le Parti conservateur avait chuté. On sentait que la pandémie s’en allait, M. Legault avait dit qu’on allait peut-être lever les mesures. On se sentait très près de sortir de la pandémie», a-t-elle lancé mercredi.
Ce pourcentage illustré dans les sondages ne risquent pas d’avoir un impact réel avec les pourcentages de votes en octobre, alors que ce sondage «semble vraiment être un sondage sur le ras-le-bol des mesures sanitaires», mentionne la journaliste.
«Il y a quelque chose d’un peu irrationnel dans cette montée des intentions de vote. Les choix qu’on fait dans un sondage n’ont pas la même portée. C’est peut-être ce qui porte les gens à aller plus vers le Parti conservateur, parce que ça n’a pas vraiment d’impact réel.»
Selon le sondage Léger, le parti d’Éric Duhaime récolterait 14 % des intentions de vote et serait deuxième chez les francophones et troisième chez les 18-34 ans.
De plus, Duhaime avait vivement critiqué le travail du gouvernement et des partis d’opposition quant à la gestion de cette crise sanitaire et s’est porté à la défense du «Convoi de la liberté» et des manifestants réclamant la fin des mesures.
«Il y a quatre partis à l’Assemblée nationale qui n’ont pas fait leur travail depuis deux ans, a affirmé le chef conservateur lors d’un point de presse. Il y a des Québécois qui ont énormément souffert, qui ont été complètement abandonnés par les quatre partis traditionnels.»
«Ces gens-là cherchaient une voix, et nous nous sommes fait la voix de ceux qui ont souffert des mesures sanitaires abusives», a-t-il ajouté.
«Éric Duhaime se présente comme le porte-parole des gens qui sont excédés, les gens qui réclament la fin des mesures sanitaires, soutient Mylène Moisan. Il se fait le porte-parole, le gardien de la liberté.»
Chose certaine, la situation pandémique en octobre aura un énorme impact sur la prochaine élection, conclut Mme Moisan.