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Québec lance un message de «vivre avec le virus» en recommandant la vaccination, mais n’a pas l’intention de réinstaurer des mesures sanitaires malgré la hausse des cas de COVID-19.
Le gouvernement Legault n’a pas l’intention de réinstaurer des mesures sanitaires malgré la hausse des cas de COVID-19 qui survient au Québec.
Étienne Fortin-Gauthier a questionné jeudi le Dr Alain Vadeboncoeur à ce sujet au bulletin Noovo Le Fil 22.
Le ministère de la Santé invite toutefois les gens à garder à jour leur vaccination face au coronavirus alors que la province serait entrée dans la 7e vague de cas de COVID-19.
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«On la voyait venir un peu la 7e vague, notamment d’Europe. Il y a plusieurs pays où les cas montaient», estime le Dr Vadeboncoeur.
Peu de gens s’attendaient d’ailleurs à une remontée des cas de la COVID-19 en pleine saison estivale, croit le Dr Alain Vadeboncoeur alors que le Québec n’avait pas connu de vague en été.
«Qu’est-ce qui est responsable de tout ça? L’ensemble de l’œuvre», affirme le Dr Vadeboncoeur.
Le gouvernement du Québec a choisi de ne pas rendre à nouveau obligatoire le port du masque dans les lieux publics, un message ambigu selon le médecin.
«Si on sent un risque, mette-le. Évidemment, si nous sommes une personne à risque c’est un peu plus facile à analyser. La vraie question c’est de savoir si on devrait le mettre alors que peu de gens le font? Est-ce qu’on devrait obliger les gens? Je crois que tant que les hôpitaux ne seront pas en grosse difficulté, ça va rester recommandé», juge le Dr Alain Vadeboncoeur.
Le gouvernement du Québec mise beaucoup sur «vivre avec le virus».
Il y a quelques points à respecter selon le Dr Vaboncoeur pour y arriver.
«La vaccination est recommandée, ç’a été rappelé. Je crois qu’on parle plus de ventilation également. Le masque, si vous êtes dans un endroit clos. Il faut aussi informer plus les gens», croit-il.
Il en reste néanmoins que beaucoup de gens doivent vivre avec des séquelles de la COVID-19, notamment ce qu’on appelle la COVID longue.
«La force de l’humanité, c’est la capacité de s’adapter. J’ai très confiance qu’on va passer à travers ça. Une pandémie, ça peut durer 2,3 ou 4 ans, mais ça va finir par se terminer. On va finir par passer à travers ça», estime le Dr Vadeboncoeur.
Par ailleurs, l’imposition de nouvelles mesures par le gouvernement du Québec à la rentrée scolaire serait assez surprenante selon le Dr Vadeboncoeur.
«Ça me surprendrait avant les élections honnêtement. Le discours est «vivre avec le virus». C’est "tough" dans les hôpitaux, mais j’ai l’impression que nous nous fions à l'état du réseau de la santé pour prendre des décisions, on accepte le reste», conclut-il.