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Au cours de cette campagne, les chefs ont fait de bons et de moins bons coups. Découvrez lequel des chefs a connu la meilleure performance, selon notre collaborateur Victor Henriquez.
Après 36 jours de campagne électorale, le temps d’exercer son droit de vote est «enfin» arrivé. Au cours de cette campagne, les chefs ont fait de bons et de moins bons coups. C’est l’heure du bulletin avec notre collaborateur Victor Henriquez.
Selon l’expert en relations publiques, le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon est premier de classe pour sa performance dans la course.
«Paul St-Pierre Plamondon a été excellent tout le long de la campagne peut-être parce qu’on ne l’attendait pas d’une certaine façon, mais je pense également parce qu’il a amené un ton extrêmement positif», a soutenu M. Henriquez en entrevue avec l’animateur Meeker Guerrier, au bulletin Noovo Le Fil week-end.
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En deuxième position, on retrouve le co-porte-parole de Québec solidaire (QS), Gabriel Nadeau-Dubois. Les qualités de communicateur du solidaire sont bien connues. Également, le co-porte-parole a livré un message clair à une clientèle cible bien identifiée.
Cependant, M. Nadeau-Dubois a eu de la difficulté avec la question des taxes, selon notre collaborateur.
«Toute cette question de la taxation dans le cas de QS a été extrêmement problématique [...] et les adversaires ont sauté là-dessus», a-t-il expliqué.
En troisième place, c’est le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime. Malgré une bonne campagne de sa part, notamment sur l’enjeu du 3e lien à Québec, le chef conservateur a présenté des sujets à pertinence douteuse.
«Il y a des sujets sur lesquels j’ai un peu moins compris. La vitesse des VTT, est-ce vraiment important en campagne électorale?», s’est questionné M. Henriquez.
Évidemment, M. Duhaime a aussi dû s’expliquer sur ses comptes de taxes impayés.
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En quatrième position, on retrouve la cheffe du Parti libéral du Québec (PLQ), Dominique Anglade. La cheffe libérale a fait preuve de caractère et de persévérance tout au long de la campagne. Malheureusement, l’organisation du PLQ a failli à la tâche.
«On a vu des ratés de campagne, on a vu une organisation déficiente [...] elle a été abandonnée par la machine libérale», a-t-il argumenté.
Enfin, la place au fond de classe revient au premier ministre sortant François Legault. Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ) a connu beaucoup de difficultés, notamment sur les questions de l’immigration.
«Toute la campagne, il a eu de la misère avec ses déclarations en général, mais celles sur l’immigration ont vraiment été problématiques parce qu’elles l’ont sorti de sa zone», a estimé M. Henriquez.
Retrouvez Victor Henriquez ainsi que d’autres de nos collaborateurs lors de la soirée électorale présentée sur Noovo Info, le 3 octobre.
Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo.