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Antonine Yaccarini, analyste politique, a confié mercredi à Michel Bherer au bulletin Noovo Le Fil 22 que le sujet de l’immigration demande un choix de mots réfléchi ce qui pourrait expliquer, en partie, les difficultés de certains sur le sujet.
Le premier ministre sortant et chef de la CAQ, François Legault ainsi que son candidat dans Trois-Rivières Jean Boulet ont commis une bourde – une autre diront certains – dans le dossier de l’immigration en tenant des propos qui ont notamment fait réagir leurs adversaires.
Antonine Yaccarini, analyste politique, a confié mercredi à Michel Bherer au bulletin Noovo Le Fil 22 que le sujet de l’immigration demande un choix de mots réfléchi ce qui pourrait expliquer, en partie, les difficultés de certains sur le sujet.
«On parle souvent d’immigration en termes de chiffres alors que ce sont aussi des personnes», souligne-t-elle.
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Mme Yaccarini confirme d’ailleurs que l’utilisation du mot «suicidaire» par François Legault pour parler des seuils d’immigration est «un drôle de choix de mot».
«C’est un mot qui vient entretenir la peur comme si l’immigration était quelque chose de négatif», estime-t-elle.
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Concernant les propos de Jean Boulet, Antonine Yaccarini croit qu’il a fait une erreur.
«C’est-à-dire que de dire que 80% des immigrants s’installe dans la région de la Métropole, c’est une réalité. Mais, de continuer en faisant le lien que ces immigrants ne travaillent pas, ne parlent pas français et n’adhèrent pas aux valeurs québécoises, c’est ça qui est étrange, particulièrement quand on sait que M. Boulet était ministre de l’Immigration», explique-t-elle.
Mme Yaccarini est d’avis que ce type de propos n’est pas non plus «dans le style de Jean Boulet».
«Il n’est pas dans la tranche plus identitaire et nationaliste de la CAQ. C’est un ministre réputé pour avoir des positions assez modérées sur la question de l’immigration. C’est assez surprenant comme paroles», croit-elle.
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Finalement, maintenant que les grandes annonces des différents partis sont derrière nous en vue du vote du 3 octobre, Antonine Yaccarini estime qu’il faut surveiller le travail des chefs «dont l’élection n’est pas assurée dans leur circonscription soit Dominique Anglade (PLQ), Paul St-Pierre Plamondon (PQ) et Éric Duhaime (PCQ).