Début du contenu principal.
C'est le cas de Sylvie (nom fictif), qui a subi de la violence conjugale de la part de son ex-conjoint pendant deux ans.
À lire également:
«Je me suis fait souvent pousser contre le mur, frapper à coups de pied dans les côtes et frapper la tête contre le mur», confie la mère de famille, qui explique que la majorité de la violence s'est déroulée pendant ses grossesses.
Crédit photo: Noovo Info
Sylvie a eu deux enfants de son ex-conjoint; elle en a présentement la garde exclusive. Elle a décidé de faire appel à une détective privée pour enquêter sur lui à la suite de la rupture.
«On m'a demandé de vérifier si monsieur respectait ses conditions et de vérifier certains doutes que Sylvie avait au sujet de son ex-conjoint», explique la détective privée et criminologue Jennyfer Gaudreault.
Crédit photo: Noovo Info
Ce que la mère de famille a appris par le biais de la présidente de JG Détective Privé l'a carrément jetée par terre. «La personne avec qui j'ai passé deux ans et le père de mes enfants, je ne savais pas qui c’était», lance Sylvie. En effet, l'individu avait menti sur son travail, sur sa famille et sur ses finances.
«Les bons fraudeurs peuvent se faufiler dans la société, a expliqué Mme Gaudreault. Quand on est sur le terrain, on voit vraiment ce qu’il se passe.»
L’homme, qui disait être en propriétaire de plusieurs entreprises, n’avait jamais réellement travaillé aux endroits qu’il avait mentionné à Sylvie. Un appel à l’actionnaire de l’entreprise pour avoir l’information sur l’individu a confirmé le tout.
Cette information a permis à Sylvie de tourner plus facilement la page à la fin de la rupture.
En rétrospection, Sylvie estime qu’elle aurait dû aller chercher de l’aide au début de la relation ou simplement ne jamais entamer cette relation.
«Est-ce qu’on a sauvé des vies? Je considère que oui», a conclu Mme Gaudreault en entrevue.
Voyez le reportage de Jean-Simon Bui dans la vidéo.