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L'augmentation de 0,5% le fait passer à 3,75%, une hausse inférieure à ce qui était attendu par la plupart des économistes.
La Banque du Canada tente toujours de calmer l'inflation et de la ramener entre 1 et 3%.
Et ce n'est pas terminé: le Conseil de direction de la Banque du Canada s’attend à ce que le taux directeur augmente encore.
D’après le chroniqueur en finances personnelles aux Coops de l’information, Daniel Germain, il faut tout de même voir une bonne nouvelle en cette hausse plus faible qu’attendu.
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«On nous avait préparé à pire. Les communications du gouverneur de la Banque du Canada laissaient croire qu’ils allaient augmenter [davantage]. Pour les gens qui sont touchés par ces hausses, ça n’aura pas une grande différence, mais c’est signe qu’il y a un ralentissement dans l’économie», a-t-il expliqué au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Marie-Christine Bergeron.
Selon M. Germain, ce phénomène pourrait se traduire par des baisses au niveau de l’inflation.
Des économistes rencontrés par M. Germain s’attendent à des hausses de l’ordre de 0,25 % et peut-être même à des baisses d’ici la fin de l’année prochaine.
«C’est long avant que les hausses de taux fassent leur œuvre sur le taux d’inflation, mais ça commence à se répercuter sur l’économie, a-t-il ajouté. Éventuellement, ça va toucher l’inflation.»
M. Germain indique que ce ne sont pas tous les propriétaires qui seront touchés par cette hausse. Ceux ayant des hypothèques à taux fixes seront par exemple épargnés, tandis que les propriétaires déjà avancés dans le remboursement de leur hypothèque seront peu affectés.
«Quand on est avancé dans le remboursement de son hypothèque, la hausse des taux nous affecte beaucoup moins que lorsqu’on est au début. Ceux qui sont affectés le plus, c’est ceux qui ont acheté durant la pandémie», poursuit-il.
«Les gens qui ont acheté trop cher, toutes les hausses successives qu'il y a eu depuis le début de l’année, ça se traduit par des coûts en intérêts astronomiques. Pour une hypothèque de 350 000 $, on parle de près de 9000 $ par année, juste en intérêts de plus qu’ils payent en raison des hausses depuis le début du mois de janvier», souligne M. Germain.
Pour l’entrevue intégrale, visionnez la vidéo.