Ceux qui cherchent de nouveaux appartements vous diront que les bons logements à ce prix-là se font rares....
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Devant la pénurie et la hausse du prix des loyers, il y a de plus en plus de locataires qui se tournent vers les échanges de logements. Ce qu’on appelle les swap.
«Ce sont deux locataires qui décident [d’échanger leur appartement], qui vaut beaucoup sur le marché, car ils ont quelque chose de pas très cher, de bien situé et qui est relativement beau. Ils décident d’utiliser ça comme une espèce de levier», dit Fanny Gagnon O’Donnell, une locataire en entrevue.
Comment fonctionne un swap ?
Les locataires publient des annonces sur des plateformes comme Kijiji, Facebook ou Craigslist. Parmi les personnnes intéressées, celui qui a posté l'annonce choisit un des meilleurs candidats selon ses critères et conditions. Enfin, à une date précise, l'échange peut avoir lieu.
«Tu peux échanger un studio contre un quatre et demi ou contre un cinq et demi. Tout se fait. En ce moment, je paye 925$ par mois et c’est chauffé. Dans le fond, c’est une entente commune », affirme Mme Gagnon O’Donnell.
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«On encourage fortement les cessions de bail. Avec la rareté du marché, c’est difficile de laisser son appartement sans avoir la sécurité qu’on va avoir un autre appartement qui nous attend et qui correspond à notre budget. Donc, le swap permet de valider ces deux points avant de déménager», explique Marion Duval, porte-parole du regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec.
De nombreux locataires utilisent les swap pour trouver l’appartement qui leur convient. Mais ce n’est pas le seul avantage.
«Il n’y a pas de mauvaises surprises entre deux locataires. Il n’y a pas de possibilité du propriétaire de mentir sur la section G ou de hausser frauduleusement le loyer entre les deux. Ce qui est bien aussi sur le swap : on peut s’entendre sur les dates de déménagements, sur les modalités quand vient à l’échange d’appartement», souligne Mme Duval.
«C’est avantageux pour ceux qui ont quelque chose à échanger. Mais ça peut être compliqué et plus long puis ce n’est pas avantageux pour tous les locataires puisqu’il faut avoir un logement à offrir pour pouvoir avoir un nouveau logement. Cette condition peut pénaliser plusieurs personnes», ajoute-elle.
Voyez le compte-rendu de notre journaliste Fanny Lachance-Paquette ci-contre.
