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Dans le sondage, on note que 59% des Québécois se disent contre le projet de loi.
«On n’est pas prêt. Le marché n’est pas prêt et on voit des constructeurs automobiles qui commencent à reculer sur le 100% électrique. Dans les régions, il y a des problèmes d’autonomie parce que les gens vivent plus loin, sans parler du coût de ses véhicules», mentionne Éric Duhaime en entrevue avec Jean-Simon Bui.
«Il y a toutes sortes de spécificité auxquels le projet loi n’a pas pris en considération», ajoute-t-il.
Le projet de la filière batterie est également un problème selon le PCQ. Il rappelle que Northvolt a annoncé devoir réduire ses investissements et que l’entreprise montréalaise Taiga s’est mise à l'abri de ses créanciers en juillet dernier.
«Je vous rappelle que Lion Électrique a perdu 97% de sa valeur sur les marchés alors qu’on a mis 250 millions de dollars dans la compagnie qui fabrique des autobus électriques», souligne M. Duhaime qui espère que la nouvelle superministre Christine Fréchette mettra les freins sur la stratégie de Pierre Fitzgibbon.
Éric Duhaime croit qu’il y a d’autres alternatives pour la transition énergétique, notamment grâce au gaz naturel.
«Au Québec on est sous la réserve de gaz naturel le plus important non exploitée au monde. 250 milliards qui dort sous nos pieds, on pourrait l’exploiter, c’est une énergie qui est vue comme une transition ou même verte dans plusieurs législations», ajoute-t-il.
Les détails dans la vidéo.