Qualifiée de «dérisoire et insultante», cette nouvelle offre fera en sorte que les syndicats concernés ne présenteront pas de contre-offre à Québec, a révélé M. Gingras à Noovo Info, puisque l’offre de Mme LeBel ne reflète pas du tout les demandes élevées des membres et ne rejoint pas la hausse fulgurante du coût de la vie.

«Il va falloir aller dans ce sens-là pour que les membres puissent commencer à réfléchir», a mentionné M. Gingras.
Place aux négociations
Alors que le Front commun entrera en grève le 6 novembre, Éric Gingras soutient que les membres sont prêts à «aller plus loin» s’il le faut pour obtenir de meilleures conditions.

De plus, afin que les syndicats puissent accepter une offre de Québec, il faudra que le gouvernement cesse de promouvoir le statu quo, estime le président de la Centrale des syndicats du Québec.
«En 2023, dans les conditions de travail qu’on a, soit la pénurie (de main-d’œuvre), la difficulté à attirer des gens, etc. il faut beaucoup plus qu’un statut quo. L’époque où les syndicats signaient pour conserver le statut quo, on n’est plus là aujourd’hui», a lancé M. Gingras.
La nouvelle offre de Québec est de 10,3 % d'augmentation salariale sur cinq ans, en plus d'un montant forfaitaire de 1000 $ la première année. À cela s'ajoute une somme équivalant à 3 % réservée à des «priorités gouvernementales», ce qui fait que le gouvernement présente son offre comme valant 14,8 % sur cinq ans.
L'offre précédente était une augmentation salariale de 9 % sur cinq ans, à laquelle s'ajoutaient le montant forfaitaire de 1000 $ la première année et une somme équivalant à 2,5 % pour les «priorités gouvernementales», une offre présentée comme une hausse de 13 % sur cinq ans.
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-Avec des informations de La Presse canadienne