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C’est du moins ce qu’a dénoncé Samuel Dussault, directeur du Regroupement des organismes québécois pour les hommes agressés sexuellement (ROQHAS).
Lors d’un entretien avec Noovo Info, vendredi, M. Dussault a montré du doigt le manque de sensibilité pour expliquer la situation dans les médias.
À ses yeux, ce qui s’est produit à la Cité-des-Prairies n'est pas que des cas «d’inconduites sexuelles».
«Inconduites sexuelles, c’est un terme large qui ne représente pas la situation. Ça vient banaliser le fait que ces garçons ont vécu des agressions sexuelles, alors que c’est un crime», a-t-il affirmé.
À l’instar de n’importe quelle agression, M. Dussault estime que cette saga pourrait causer de nombreuses conséquences et traumatismes chez certains jeunes, soit de l’anxiété, des problèmes de dépendance et des troubles de stress post-traumatiques.
M. Dussault déplore que des questions ont été posées vendredi à savoir si les jeunes auraient manipulé les éducatrices.
«On essaie de faire porter le blâme aux jeunes.» Un non-sens, selon lui.
M. Dussault ajoute que les éducatrices ont failli à leur tâche, elles qui étaient en position d’autorité et ont profité de ces jeunes.
«Elles avaient la responsabilité de ces enfants. On n’a pas à blâmer ces jeunes pour ce qui est arrivé.»
À voir dans la vidéo.