Inévitablement, et avec un possible déménagement des Coyotes de l’Arizona, dont la relocalisation à Québec faisait rêver certains, à Salt Lake City, ces discussions remettent le retour des Nordiques à l’avant-plan.
Les résidents de Québec sont-ils optimistes quant à cette éventualité? Frédérique Bacon est allée à leur rencontre.
Voyez son reportage dans la vidéo liée à l’article.
D’entrée de jeu, le maire de Québec, Bruno Marchand, est peu optimiste relativement à un retour permanent d’une équipe de la LNH à Québec. «Je ne vois pas de signaux dans la Ligue nationale d’un intérêt pour Québec, quand le plan B des Coyotes présentement, c’est Salt Lake City», a-t-il lancé.
Les avis sont partagés chez les citoyens rencontrés par Noovo Info. «Je crois que le portefeuille de la Ville de Québec n’est pas assez épais pour supporter les Nordiques», a exprimé un résident.
«Le retour des Nordiques? Je crois que ça va venir», a rétorqué un autre.
Concernant une visite du Canadien de Montréal au cours de la saison régulière de la LNH, l’enthousiasme s’est fait un peu moins débordant.
«Je n’y crois pas. Ils ont un amphithéâtre à Montréal.»
Accueil plutôt beige au Salon bleu
À l’Assemblée nationale, l’approche préconisée par Eric Girard a fait réagir. «Ce n’est pas le rôle du ministre de s’occuper d’un dossier comme ça […] Le faire publiquement alors que la Ligue nationale déteste ça…», a affirmé le député libéral et ex-hockeyeur Enrico Ciccone.
«Comment se fait-il que le ministre des Finances du Québec continue à parler de ces questions? Comment ça se fait que ça continue à être une priorité? Surtout après l’épisode malheureux des Kings de Los Angeles», s’est interrogé le péquiste Pascal Paradis.
«Girard pige dans un vieux rêve»
Pour la chroniqueuse du Soleil Valérie Gaudreau, il est invraisemblable que la saga du retour des Nordiques fasse toujours couler autant d’encre après tant d’échecs et près de 10 ans après l’inauguration du Centre Vidéotron, qui devait accueillir l’équipe.
«J’ai l’impression que M. Girard pige dans un vieux rêve. Il cherche peut-être, dans un contexte où […] il y a un désamour avec les gens de Québec, de se rendre pertinent», a-t-elle soulevé, donnant en exemple la volte-face du gouvernement dans le dossier du troisième lien et sa déconfiture dans Jean-Talon.
Voyez son intervention dans la deuxième partie de la vidéo liée à l’article.