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Ils vont demander aux élus de mettre un frein sur les nouveaux développements dans l'ensemble du sous-bassin versent de la rivière Milette, tant qu'il n'y aura pas de solution concrète mise de l'avant.
Selon eux, la Ville n'a pas les infrastructures pour subvenir à ses ambitions de développement.
Il y a quelques semaines, l'ingénieur responsable du système de gestion des eaux pluviales a annoncé la nature des travaux prévus pour 2024. Cette première phase vise à reprofiler le fossé du cours d'eau Lacerte pour augmenter la capacité hydraulique du ruisseau. Quelques ponceaux seront également changés.
Mais cette solution ne convient pas aux sinistrés du district de La Vérendrye et de Chavigny. Ceux-ci veulent que la Ville cesse de fonder tout ses espoirs sur la rivière Milette et installe un vrai collecteur d'eau pluviale.
Scott McKay, un ancien député provincial, spécialiste en environnement et auteur du livre L'Aventure du caca, recommandent aux élus de Trois-Rivières de s'inspirer du concept de ville éponge. Cette solution rendrait les villes plus résilientes face aux changements climatiques et permettrait de réduire les ruissellements des eaux pluviales vers les autres secteurs fragiles.
Il rappelle que les stratégies doivent être axées sur la nature et non le béton. Pour mettre en place cette vision, il faut que tous y collaborent: les promoteurs de projet immobilier, les entrepreneurs, les architectes, les élus et les citoyens également.
En pleine crise climatique, les Villes doivent innover et mettre en place des technologies vertes, des espaces végétaux, et conserver les milieux humides pour favoriser la rétention des eaux par la nappe phréatique, selon lui. Ultimement, ces mesures vont éviter d'ajouter un volume d'eau, qui dépasse largement, les capacités des infrastructures de la Ville.
Ainsi, les élus devront se pencher sur ces pistes de solutions dans les prochaines semaines. Et, le groupe de citoyens Eau-tage compte déposer leur demande de moratoire à la prochaine séance du conseil municipal.
Voyez le reportage de Valérie Gendron ci-contre.