L'un de ces citoyens a même eu l’initiative de créer une page Facebook pour encourager les sinistrés à se mobiliser et faire pression sur la Ville pour qu’elle agisse.
Il faut savoir que ce problème persiste depuis plus de 10 ans dans le district de Chavigny et celui de La-Vérendrye, deux quartiers de Trois-Rivières ouest. En 2010, certains résidents avaient même poursuivi la Ville aux petites créances. Finalement, les deux parties avaient réussi à régler cela à l’amiable.
Le conseil municipal de l’époque avait alors demandé à un groupe d’expert de soumettre un rapport avec des recommandations pour améliorer le système des eaux pluviales.

«Les travaux devaient se faire en 2020, sept ans après la proposition de solutions… et là, on est en 2023 et ces travaux-là ne sont toujours pas débutés», a soutenu Marc Lépine, le porte-parole du groupe.
«Ils nous jouent du violon à chaque fois pour gagner du temps!»
Ces infiltrations d’eau qui reviennent sans cesse génèrent du stress, de l’anxiété et d’importantes dépenses financières pour les habitants du secteur. Selon M. Lépine, cette situation est pénible à vivre.
«On paie les mêmes taxes comme tout le monde, mais on doit en plus débourser des sous de plus pour un problème qui n’est pas réglé par la Ville», a-t-il ajouté.
«C’est toujours stressant de savoir qu’il y a de l’eau qui tombe du ciel, parce qu’à tout moment on peut avoir de l’eau dans notre sous-sol. On travaille dans la journée, mais on ne sait pas ce qui nous attend en revenant», a expliqué Mme Fortin-Morand.

Plusieurs raisons sont à la source du problème selon Marc Lépine. Les effets climatiques combinés au développement résidentiel et la perte des milieux humides viennent augmenter le niveau d’eau des rivières avoisinantes.
Le système de gestion des eaux pluviales ne réussit plus à gérer la quantité d’eau ce qui engendre des infiltrations dans les maisons. Les rues sont également inondées puisque les ruisseaux Bettez, Milette et Lacerte débordent.
Une séance d’information aura lieu, mais cette rencontre est réservée seulement aux propriétaires des rues J.-E-Janvier, Louis-Camirand, Louis-Julien, Brunet et Faribault.
Le représentant du groupe Facebook dénonce fermement cette décision de la Ville. Il a également demandé aux élus d’élargir leur invitation, ce à quoi la Ville a refusé.
Voyez le reportage de Valérie Gendron dans la vidéo.
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