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Selon l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques, un Montréalais vivant seul devrait avoir un salaire annuel brut de 48 000$ pour se sortir de la pauvreté. Il s’agit d’un montant d’environ 38 479$ après impôts.
Bref, il faudrait toucher à un montant de 3166$ par mois – soit un salaire de 26$ l’heure – pour bien vivre à Montréal.
Ceci représente une augmentation de 19% par rapport à l’an dernier, souligne Guillaume Tremblay-Boily, chercheur à l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques. «C’est considérable», a-t-il déploré lors d’un entretien avec Noovo Info, lundi.
Cette hausse est tout simplement liée au coût de la vie, qui ne cesse de croitre de manière importante, ajoute M. Tremblay-Boily.
Ainsi, pour une famille de quatre vivant dans un logement de type 5 ½ à Montréal, le revenu viable s’élèverait à 82 000$, selon l’étude.
Les autres régions de la province n’ont pas été épargnées. La preuve, Sept-Îles serait l’endroit où il faut avoir le salaire le plus imposant afin de bien vivre. On parle d’un salaire après impôts de 43 609$ et de 86 585$ pour une famille.
Comment expliquer un tel phénomène?
Selon M. Tremblay-Boily, le transport en commun est quasi inexistant sur la Côte-Nord, faisant en sorte que les citoyens sont dans l’obligation de s’acheter une voiture pour se déplacer.
Bien que le salaire minimum passera à 15,75$ le 1er mai, une hausse de 50 sous est loin d’être suffisante pour bien vivre, selon les chercheurs.
Ces derniers estiment que pour vivre dignement, il faudrait un salaire entre 20$ et 30$.
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo.