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À salaire égal, le pouvoir d’achat des consommateurs a en effet diminué.
Voyez le reportage d’Alice Trahan dans la vidéo liée à l’article.
En 2018, un travailleur avec un revenu de 55 000$ pouvait se permettre d’acheter une propriété d’une valeur de 215 000$ dans le secteur de Trois-Rivières avec une mise de fonds de 5%, alors que les taux d’intérêt se situaient aux environs de 2,29%, rappelle la courtière hypothécaire chez Planiprêt Sandra Allard.
Cinq ans plus tard, les taux d’intérêt ont grimpé à environ 5,84% et le pouvoir d’achat d’un travailleur gagnant le même salaire est aujourd’hui de 160 000$.
Ainsi, d’après la courtière hypothécaire, un couple ayant un salaire combiné de 100 000$ pourrait aujourd’hui se permettre une propriété de 360 000$ dans la région de Trois-Rivières, leur pouvoir d’achat ayant diminué d’environ 90 000$ par rapport à il y a cinq ans.
Mme Allard conseille néanmoins à ses clients d’éviter de trop s’endetter. «Pour tous les montants que je vous ai donnés, le ratio d’endettement est d’environ 44%. En tant que courtière hypothécaire, je n’éduque pas mes clients à aller jusqu’à 44% de leur revenu brut. C’est beaucoup trop, c’est sûr que s’il arrive un impondérable, il va avoir de la misère à y arriver», indique-t-elle.
La courtière immobilière de Royale Lepage Isabelle Lecour ajoute que l’on se trouve présentement dans un marché de vendeurs et que le prix des maisons devrait encore augmenter prochainement. D’après elle, Trois-Rivières demeure toutefois l’une des municipalités les plus abordables de la province.
Sandra Allard ne partage pas nécessairement l'avis d'Isabelle Lecour concernant l'évolution du marché immobilier. «D'après moi, ça devrait baisser. Sinon, on va vraiment être dans un déséquilibre financier et les institutions financières vont devoir reprendre des propriétés», conclut-elle.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo liée à l’article.