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«Le but est de rencontrer le plus de gens possibles pour distribuer de la documentation», a expliqué Éloïse Cossette, porte-parole de la SQ. «On veut donner les ressources, numéros de téléphones, tout ce qui est nécessaire à la documentation pour leur montrer qu’ils ne sont pas seuls.»
En Mauricie, les policiers étaient présents dans plusieurs villes et MRC de la région. Des intervenants du milieu, dont le CAVAC, ont accompagné les autorités pour informer la population et venir en aide aux personnes qui voudraient dénoncer.
En Estrie, un kiosque a été mis sur pied dans un centre d’achat au Centre-Sud de Sherbrooke afin d'avoir une meilleure proximité avec les personnes rencontrées.
«On cherche à viser des clientèles qui sont différentes, un peu plus défavorisées et qui vivent des traumas dives et qui sont moins enclins à venir faire de la dénonciation ou aller chercher de l’aide», a indiqué Christine Moreau, sergent détective coordonnatrice en violences conjugales du SPS.
«On cherche à tendre la main. La violence conjugale est un sujet qui touche toutes les couches de la société. Tout le monde peut être touché par ça.»
«Des gens nous appellent suite à des kiosques, des événements comme celui-ci», a noté Cassandra, intervenante à L’Escale de l’Estrie. «On voit vraiment que ça fait une différence.»
Au Saguenay, les agents de la SQ étaient aussi déployés dans différentes villes. Avec l'aide d'intervenants de divers organismes, ils ont distribué des panflets informatifs à la population.
Voyez le reportage d'Alice Trahan, Laurence Frappier et de Mike Bilodeau dans la vidéo.